Enseignée comme un fait
La théorie de l’évolution est aujourd’hui enseignée dans les écoles et les universités, et malheur à celui qui oserait la remettre en doute ! Nous avons répété machinalement sur les bancs de l’école que la vie a évolué et que les êtres vivants se sont transformés d’une forme vers une autre. Tous les manuels scolaires, les publications scientifiques ainsi que les programmes scientifiques télévisés sont rédigés par les partisans de cette théorie.
Cet enseignement, génération après génération, a pour conséquence inévitable d’influencer l’esprit des gens, d’autant plus qu’on ne présente que rarement aux étudiants le point de vue opposé. De plus, étant donné que la théorie de l’évolution est aujourd’hui la théorie dominante et officielle au sein de la communauté scientifique pour expliquer l’origine de la vie, combien de personnes oseront la contredire ?
En conséquence de tout cela, beaucoup de gens aujourd’hui pensent que la théorie de l’évolution est un fait scientifiquement prouvé, que la remettre en question relève de l’ignorance ou d’une forme d’intégrisme religieux et qu’aucun grand scientifique ne la rejette. Si vous êtes ce genre de personne, vous êtes loin d’imaginer les faits qui vont vous être dévoilés.
Comme nous avons vu dans le chapitre précédent, la science à notre époque a un parti pris envers le matérialisme car elle est contrainte d’expliquer le monde qui nous entoure de manière purement naturelle. En effet, souvenez-vous, même si toutes les données scientifiques pointaient vers l’existence d’un créateur, une telle hypothèse serait exclue de la science, car elle n’est pas naturelle.
La théorie de l’évolution est donc acceptée de manière universelle au sein de la communauté scientifique simplement parce qu’elle constitue la seule explication naturelle possible concernant l’origine de la vie, et non pas parce qu’il s’agit d’un fait scientifiquement prouvé. Pour preuve : de nombreuses questions cruciales restent encore aujourd’hui sans réponses satisfaisantes.
Nous allons ici nous contenter d’en mentionner dix.
1] Comment la première cellule vivante est-elle apparue à partir de matière non vivante ?
L’apparition par hasard de la première cellule vivante à partir de matière non vivante constitue le fondement de la théorie de l’évolution. Dans son livre, Les implications de l’évolution, le zoologiste britannique et partisan de la théorie de l’évolution, Gerald Allan Kerkut, mentionne :
La première supposition de la théorie est que de la matière non vivante a donné naissance à de la matière vivante.
GERALD ALLAN KERKUT IMPLICATIONS OF EVOLUTION, P.6
Le fondement de la théorie de l’évolution repose donc sur l’apparition par hasard d’une cellule vivante à partir de matière non vivante. Et pourtant, ce fondement contredit l’une des principales généralités de la biologie qui est la loi de la biogenèse. Cette loi scientifique stipule que la vie provient uniquement de la vie et ne peut donc pas provenir de matière non vivante.
Pendant des millénaires, le consensus au sein de la communauté scientifique était que la vie pouvait émerger spontanément à partir de matière non vivante. Mais, à partir du 17e siècle, de nombreuses expériences scientifiques ont été effectuées afin de tester cette affirmation. Les plus célèbres d’entre elles ont été conduites par les scientifiques Francesco Redi, Lazzaro Spallanzani, Louis Pasteur et Rudolf Virchow.
Toutes ces expériences ont démontré que la vie n’émergeait pas spontanément à partir de matière non vivante, mais qu’au contraire, la vie ne pouvait provenir que de la vie. Dans un manuel académique de biologie, on peut lire :
Historiquement, le point de vue comme quoi la vie provient uniquement de la vie a été si bien prouvé scientifiquement qu’il s’agit aujourd’hui d’une loi appelée “Loi de la biogenèse”.
BIOLOGY, A SEARCH FOR ORDER IN COMPLEXITY MOORE/SLUSHER, P.74
Selon cette loi, il est impossible qu’une cellule vivante apparaisse par hasard à partir de matière non vivante, car une cellule vivante ne peut provenir que d’une autre cellule vivante. Les célèbres formules de Louis Pasteur, “la vie provient de la vie”, et de Virchow, “chaque cellule provient d’une autre cellule”, font d’ailleurs partie des principales généralités de la biologie moderne. Dans un manuel académique de biologie, on peut lire, concernant la loi de la biogenèse :
Le dicton “la vie provient de la vie” est devenu le dogme de la biologie moderne que tout homme raisonnable ne pouvait pas réfuter.
BIOLOGY TODAY, 2E ÉDITION DAVID KIRK, WASHINGTON UNIVERSITY, P.7
Si le fondement de la théorie de l’évolution contredit donc le dogme de la biologie moderne, comment pourrait-on croire qu’il s’agit d’un fait scientifiquement prouvé ?
Le paradoxe est que les athées accusent souvent les croyants de baser leur croyance sur la foi et non sur la science. Néanmoins, étant donné que les athées pensent que la loi de la biogenèse a été brisée dans le passé alors qu’ils n’en ont aucune preuve, ne basent-ils pas leur croyance sur la foi plutôt que sur la science ?
Par ailleurs, une loi par définition ne peut pas être brisée, car sinon ce ne serait plus une loi. Malgré tout, les évolutionnistes persistent à croire que la vie a pu se créer à partir de matière non vivante malgré les preuves du contraire. Le biochimiste américain George Wald, Lauréat du prix Nobel de médecine en 1967, fit d’ailleurs à ce sujet une déclaration troublante :
La position raisonnable était de croire en la doctrine de la génération spontanée (la croyance que la vie peut émerger de matière non vivante). La seule alternative est de croire en une création surnaturelle. Il n’y a pas de troisième possibilité. Pour cette raison, de nombreux scientifiques, il y a un siècle ont choisi de considérer la croyance que la vie pouvait émerger de matière non vivante comme une nécessité philosophique. Cette nécessité n’est plus appréciée aujourd’hui due à la misère philosophique de notre temps. Néanmoins aujourd’hui, la plupart des biologistes modernes, ayant examiné avec succès la chute de l’hypothèse de la génération spontanée, et toujours réticents à accepter l’alternative d’une création spéciale, se retrouvent donc avec rien.
GEORGE WALD THE ORIGIN OF LIFE, SCIENTIFIC AMERICAN, VOL.191, P.46.
Aujourd’hui, certains scientifiques estiment qu’une simple cellule vivante serait plus complexe qu’une fusée spatiale. Et qui d’entre nous accepterait l’idée qu’une fusée spatiale puisse émerger par hasard ? N’est-il donc pas raisonnable de penser qu’une cellule vivante ne peut pas provenir de matière non vivante ? Le biologiste Giuseppe Sermonti, spécialisé en biologie moléculaire, dit à ce propos :
Ce qu’il est important de savoir, c’est que même les organismes qui à première vue paraissent très simples possèdent en réalité une structure biologique très complexe. Les bactéries par exemple possèdent une telle complexité génétique et biochimique, qu’elles ne peuvent pas provenir de formes primitives.
GIUSEPPE SERMONTI DOCUMENTAIRE ‘EVOLUTION, FACT OR BELIEF ?’, SARONG TLD.
Malgré la loi de la biogenèse qui rend impossible l’apparition par hasard d’une cellule vivante, certains évolutionnistes émettent toujours des théories pour expliquer comment la première cellule vivante serait apparue à partir de matière non vivante. Mais tout cela en vain, comme l’affirme le biochimiste allemand Klaus Dose, qui déclara à la fin du 20e siècle :
Plus de 30 ans d’expérimentation sur l’origine de la vie dans les domaines de l’évolution chimique et moléculaire ont conduit à une meilleure perception de l’immensité du problème de l’origine de la vie sur terre plutôt que de sa solution. À l’heure actuelle, toutes les discussions sur les théories et les expériences principales dans ce domaine se terminent soit dans une impasse, soit par un aveu d’ignorance.
KLAUS DOSE THE ORIGIN OF LIFE: MORE QUESTIONS THAN ANSWERS, ISR, VOL.13, N°4.
L’expérience la plus célèbre réalisée par les évolutionnistes pour prouver l’apparition de la vie à partir de matière non vivante est celle réalisée en 1953 par le biologiste Stanley Miller et le chimiste Harold Urey.
En déclenchant une réaction chimique avec certains gaz, ils ont réussi à obtenir artificiellement quelques composants chimiques d’une cellule vivante.Par conséquent, cette expérience est souvent citée par les évolutionnistes et dans les manuels scolaires comme preuve de l’évolution. Néanmoins, certains évolutionnistes eux-mêmes admettent aujourd’hui que cette expérience est invalide pour de nombreuses raisons. En 2001, le Time Magazine dit à ce sujet :
Aujourd’hui, cette image de l’expérience de Miller et de Urey qui explique comment la vie est apparue, si familière aux étudiants universitaires il y a à peine une génération, est l’objet d’une remise en question très sérieuse.
TIME MAGAZINE HOW DID LIFE BEGIN ? 24 JUIN 2001.
L’astrophysicien Christopher Chyba, un expert dans l’étude des planètes, déclare quant à lui :
Cette image de l’expérience de Miller et de Urey était une superbe image, mais malheureusement, elle est probablement fausse.
IBID.
Quand bien même on accepterait la validité de cette expérience, Stanley Miller et Harold Urey ont seulement obtenu une mixture contenant deux acides aminés. Et pour rappel, les acides aminés ne représentent même pas les éléments de base d’une cellule vivante. Ils s’arrangent entre eux pour former des protéines et ce sont ces dernières qui représentent les éléments de base d’une cellule vivante.
En moyenne, chaque protéine est constituée d’une centaine d’acides aminés qui doivent s’arranger de la bonne façon afin de rendre une protéine fonctionnelle. Si les acides aminés ne sont pas arrangés de la bonne façon, alors la protéine n’est pas fonctionnelle et donc ne sert à rien.
C’est pourquoi, selon une étude récente, la probabilité pour qu’une seule protéine fonctionnelle puisse se former par hasard serait d’environ une chance sur 10164. Et d’après le mathématicien français Émile Borel, si la probabilité pour qu’un événement se produise est inférieure à une chance sur 1050, alors nous devons considérer cet événement comme impossible.
Pour vous donner un ordre d’idée de ce que représente une chance sur 10164, voici un petit exemple pour mieux comprendre : Dans la moitié d’une tasse à mesurer, on estime qu’il est possible d’inclure environ 1 million de grains de sable. En sachant cela, imaginez maintenant que l’on remplisse l’univers tout entier de grains de sable. Cela ferait beaucoup de grains de sable, n’est-ce pas ?
Car, pour rappel, sachez que l’on estime que la lumière doit voyager plus de 90 milliards d’années pour aller d’un bout à l’autre de l’univers, alors qu’elle peut parcourir plus de 7 fois le tour de la Terre en une seconde. Imaginez donc que l’on remplisse l’univers tout entier de grains de sable et que l’on décide d’en peindre un en vert. Ensuite, on vous demande de fermer les yeux et d’essayer de prendre ce grain de sable vert parmi tous les autres qui remplissent l’univers.
À votre avis, quelle serait la probabilité pour que vous tombiez sur ce grain de sable vert du premier coup ? Selon certains calculs, la probabilité serait seulement d’une chance sur 1096. Alors, que dire d’une chance sur 10164 ? Et on ne parle ici que d’une seule protéine, alors que la plus petite cellule qui existe est composée d’environ 400 protéines. Alors, imaginez une cellule qui comporte plusieurs milliers de protéines comme la bactérie Escherichia coli, qui compose environ 80 % de notre appareil digestif…
Un biophysicien américain, qui passa plus de 50 ans à faire des recherches sur l’origine de la vie, a estimé la probabilité à une chance sur 10 puissance 100 000 000 000. Pas étonnant que le célèbre cosmologiste Fred Hoyle, qui renonça à l’athéisme au cours de sa vie, déclare ceci concernant l’origine de la vie :
La notion comme quoi une molécule indispensable à la vie, mais aussi tout le système d’une cellule vivante ait pu apparaître par hasard dans une soupe primordiale sur terre, est une absurdité d’un très haut degré.
FRED HOYLE THE BIG BANG IN ASTRONOMY, NEW SCIENTIST, VOL 92, P.527.
Alors, si le fondement de la théorie de l’évolution est une absurdité d’un très haut degré, comment pourrait-on croire qu’il s’agit d’un fait scientifiquement prouvé ?
En sachant cela, certains pourraient être tentés de penser qu’avec le temps, tout devient possible. Seulement voilà, on estime aujourd’hui qu’il existe 1080 atomes dans l’univers, ainsi que 1012 interactions par seconde entre ces atomes, et que 1018 secondes se sont écoulées depuis la création de l’univers. Si ces estimations sont correctes, alors cela nous donne 10110 interactions atomiques possibles depuis la création de l’univers.
Donc, si toutes ces interactions atomiques, qui ont eu lieu depuis le début de l’univers, étaient des expériences pour essayer de créer la vie, une simple protéine n’arriverait même pas à se former.
Car, étant donné que l’on estime la probabilité pour qu’une protéine émerge par hasard à une chance sur 10164, il faudrait donc qu’il puisse y avoir au minimum 10164 interactions atomiques possibles depuis le début de l’univers. Il est donc impossible qu’une simple protéine ait pu se former par hasard depuis la création de l’univers. Et si ceci n’est valable que pour une simple protéine et non pas pour une cellule vivante…
En sachant tout cela, n’est-il donc pas raisonnable de penser qu’une cellule vivante ne peut pas apparaître par hasard, comme le prétend la théorie de l’évolution ? Le philosophe Antony Flew disait d’ailleurs à ce propos :
Je suis devenu convaincu qu’il est tout simplement hors de question que la première matière vivante ait pu évoluer à partir de matière non vivante et ensuite se développer en une créature extraordinairement compliquée.
ANTONY FLEW THE TELEGRAPH, 10 AVRIL 2010.
2] Comment le code génétique (ou l’information génétique) de l’ADN est-il apparu naturellement ?
L‘information génétique présente dans l’ADN est responsable de la création des protéines, qui sont les éléments de base d’une cellule vivante. Si l’on souhaite donc comprendre l’origine de la vie, il nous faut absolument comprendre l’origine de l’information génétique. Autrement dit, résoudre le problème de l’origine de la vie reviendrait à savoir d’où provient cette information.
On parle d’information génétique, car nous savons maintenant que les quatre bases qui composent la structure de l’ADN fonctionnent comme des lettres de l’alphabet. Ces lettres se regroupent ensuite pour former un code, qu’on appelle le code génétique.
Et d’une manière générale, il existe deux types d’informations :
1) Une information sans fonction ni sens comme cette suite de lettres : ywdsrmtwxplq.
2) Une information avec une fonction et un sens comme la phrase : “La boulangerie se trouve dans la deuxième rue à droite”.
L’information présente dans l’ADN possède quant à elle un sens et répond à une fonction, car elle est responsable de la création des protéines. Il s’agit donc du deuxième type d’information qui est une information avec une fonction et un sens.
Et aujourd’hui, quelle est la cause qui est connue pour créer ce type d’information, que ce soit le gros titre d’un journal ou un plan détaillé d’architecture ? D’où vient ce genre d’information ? Ne savons-nous pas par notre expérience répétée, qui constitue la base de n’importe quel raisonnement scientifique, qu’une information de ce type provient toujours d’un créateur ?
Par exemple, lorsque l’on voit écrite une phrase sur un tableau d’école, va-t-on penser que ce sont les propriétés chimiques de la craie qui ont fait cela ou qu’il s’agit de l’œuvre d’un créateur ? De la même manière, lorsque l’on voit écrite une phrase dans le sable, va-t-on penser que ce sont les vagues qui ont fait cela ou qu’il s’agit de l’œuvre d’un créateur ?
Notre expérience de tous les jours nous démontre donc qu’un créateur est la seule explication raisonnable face à de l’information ayant une fonction et un sens. Par conséquent, n’est-il pas logique de conclure la même chose lorsque l’on est confronté à un type d’information similaire dans l’ADN ? Le professeur Giertych, membre de l’Académie des sciences de Pologne, déclare à ce propos :
Il n’existe aucun moyen connu par la science pour expliquer comment cette information peut apparaître spontanément. Cela requiert un être intelligent. Cela ne peut pas être apparu par des événements au hasard. La seule explication raisonnable est que cette vaste quantité d’informations provient d’un être intelligent. Chaque bactérie, chaque cellule microscopique est tellement bien programmée, que l’on est obligé d’assumer que l’information qui y est présente provient d’un être intelligent bien supérieur à nous. Les évolutionnistes ne veulent pas accepter ce fait évident par lui-même. En conséquence, ils émettent des théories qui n’ont aucune valeur scientifique, car elles ne fournissent aucune véritable idée pour expliquer comment de la nouvelle information peut se créer.
PROF. M.GIERTYCH DOCUMENTAIRE ‘EVOLUTION, FACT OR BELIEF ?’, SARONG TLD.
L’ensemble de l’information génétique présente dans l’ADN forme un code que l’on appelle le code génétique. Et tout comme un code informatique, le code génétique lui aussi regroupe de l’information avec une fonction et un sens.
Bill Gates disait d’ailleurs que l’ADN est comme un programme informatique, mais beaucoup plus complexe que ceux créés jusqu’à aujourd’hui par l’être humain. Et pour obtenir un programme informatique, ne faut-il pas un programmeur ? Alors n’est-il pas logique de conclure la même chose pour le code génétique ? Le physicien Paul Davies s’interroge d’ailleurs en disant :
Comment des atomes stupides ont-ils spontanément écrit leurs propres programmes ?
PAUL DAVIES LIFE FORCE, NEW SCIENTIST, N°2204.
Le microbiologiste Jack Trevors disait quant à lui :
Des instructions génétiques ne s’écrivent pas elles-mêmes, tout comme un logiciel ne s’écrit pas lui-même.
JACK TREVORS RAPPORTÉ PAR ANDREW VOWLES, THE TREE OF LIFE, THE PORTICO, ÉTÉ 2007.
L’origine de l’information génétique est aussi capitale pour comprendre l’origine des espèces. Car, pour qu’une espèce vivante puisse évoluer en une espèce supérieure, il faut qu’il y ait une augmentation de son information génétique afin que de nouveaux organes puissent apparaître.
Pour qu’une évolution des espèces ait pu avoir lieu par hasard, il faut donc nécessairement qu’il existe un ou plusieurs mécanismes naturels capables de créer de l’information génétique à partir de rien. Néanmoins, il n’existe aujourd’hui aucun processus connu capable de faire émerger de l’information génétique toute seule à partir de la matière. Le médecin Maurice Bucaille déclare à ce propos :
Ce qui caractérise une espèce vivante est l’information qui est inscrite dans son code génétique. Ce dernier contient les spécifications concernant la morphologie et les fonctions de chaque espèce. L’évolution, comme nous le savons, est évidemment dépendante d’un processus qui permettrait d’ajouter de l’information petit à petit au cours du temps. Les scientifiques peuvent polémiquer jusqu’à la fin des temps sur la cause qui détermine ce fait, mais ils ne peuvent pas échapper au fait lui-même qui est vraiment évident. Lorsque l’on demande à certains des scientifiques qui émettent aujourd’hui des théories à ce sujet, et qui prétendent avoir une explication sur tout, d’où provient le code génétique, ils n’ont plus de mots pour répondre. Et comment pourraient-ils en avoir ? Jacques Monod par exemple a admis l’incapacité de l’expliquer dans son livre “Le hasard et la nécessité”. Je cite Jacques Monod : “Le problème majeur, c’est l’origine du code génétique et du mécanisme de sa traduction. En fait, ce n’est pas de problème qu’il faudrait parler, mais plutôt d’une véritable énigme”.
MAURICE BUCAILLE LECTURE ‘L’HOMME, CRÉATION OU ÉVOLUTION’ CHICAGO, 1987.
Si la théorie de l’évolution est vraie, alors il devrait exister des mécanismes naturels permettant de créer de la nouvelle information génétique à partir de rien. Néanmoins, les preuves rationnelles et scientifiques pour expliquer l’émergence de nouvelles informations pointent toutes les deux vers l’existence d’un créateur. De ce fait, comment pourrait-on croire que la théorie de l’évolution est un fait scientifiquement prouvé ?
Le physicien Henry Quastler, l’un des pionniers à avoir mené des recherches sur l’information génétique, disait à ce propos :
La création d’information est généralement associée à une activité consciente.
HENRY QUASTLER THE EMERGENCE OF BIOLOGICAL ORGANIZATION, P.16.
En réponse, les évolutionnistes affirment que la quasi-totalité de l’ADN ne contient en réalité pas d’information. En effet, les scientifiques ont longtemps pensé que seulement 2 à 3 % de notre ADN servait à coder les protéines. Par conséquent, il était admis que seulement 2 à 3 % de l’ADN contenaient de l’information et que tout le reste n’en contenait pas.
Ce reste d’ADN sans information a été qualifié dans le jargon scientifique d’ADN poubelle, car étant donné qu’il ne sert à rien, c’est comme si on pouvait le jeter à la poubelle. Donc, s’il existe un créateur, disent les évolutionnistes, pourquoi aurait-il créé des parties d’ADN ne servant à rien ? Pour les évolutionnistes et les athées en général, cet ADN poubelle est donc une preuve que la vie est le fruit du hasard.
Néanmoins, aujourd’hui, plus les années passent, et plus les nouvelles recherches scientifiques démontrent que ce qui était considéré comme de l’ADN poubelle ne l’est en réalité pas du tout. En effet, de nombreuses revues scientifiques ont confirmé cela.
Les résultats, émanant d’un projet impliquant des centaines de scientifiques de 11 pays et détaillés dans 29 articles publiés aujourd’hui, confirment les soupçons croissants que les régions de l’ADN poubelle ne servent en réalité pas du tout à rien.
THE WASHINGTON POST 14 JUIN 2007.
Depuis ces dernières années, les scientifiques ont découvert que les régions non codantes de notre génome, qui sont loin de n’avoir aucune fonction, contiennent des milliers d’éléments régulateurs qui agissent en tant que “switch” génétique afin d’allumer et d’éteindre les gènes.
NEWS DE L’UNIVERSITÉ DE YALE 4 SEPTEMBRE 2008.
Des chercheurs démontrent que l’ADN poubelle possède un rôle important…Des chercheurs des universités de Princeton et d’Indiana, qui ont étudié le génome d’un organisme marin, ont découvert que l’ADN poubelle n’était peut-être pas si poubelle que cela après tout.
SCIENCE DAILY ‘JUNK’ DNA HAS IMPORTANT ROLE, RESEARCHERS FIND, 21 MAI 2009.
3] Comment des systèmes d’une complexité irréductible ont-ils pu se former graduellement ?
La théorie de l’évolution prétend que les espèces ont évolué les unes vers les autres par des petites modifications successives, c’est-à-dire graduellement. Par conséquent, Darwin déclara dans L’origine des espèces :
Si l’on arrivait à démontrer qu’il existe un organe complexe qui n’ait pas pu se former par une série de nombreuses modifications graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre.
CHARLES DARWIN THE ORIGIN OF SPECIES, P.194, THE HARVARD CLASSICS.
Darwin évoque donc ici un moyen pour tester la validité de sa théorie. D’après lui, si on arrivait à démontrer qu’un organe ou un système complexe ne peut pas avoir été créé par des petites modifications successives, la théorie de l’évolution serait alors invalide. Et justement, aujourd’hui, de plus en plus de scientifiques mentionnent l’impossibilité de concevoir comment certains systèmes ou organes auraient pu évoluer graduellement.
Pierre-Paul Grassé, le plus grand zoologiste français du 20e siècle, déclare par exemple dans l’un de ses livres :
Prenons pour exemple de régulation la coagulation du sang, phénomène d’une haute complexité sur lequel les évolutionnistes ont, semble-t-il, peu réfléchi…Un tel processus forme un tout : une substance vient-elle à manquer, une enzyme est-elle altérée et le système ne fonctionne plus. On ne voit donc pas comment il a pu se constituer par des hasards successifs apportant tantôt une protéine, tantôt une enzyme, et cela, sans ordre.
PIERRE-PAUL GRASSÉ L’ÉVOLUTION DU VIVANT, ALBIN MICHEL, P.255-256.
D’après Pierre-Paul Grassé, tous les éléments qui composent le système de coagulation du sang doivent impérativement exister afin que ce système puisse fonctionner. Donc, si tous les éléments doivent être présents pour que ce système puisse fonctionner, comment celui-ci aurait-il pu se maintenir en évoluant par des petites modifications successives, c’est-à-dire élément par élément ? N’est-ce donc pas là un système complexe ne pouvant pas avoir été formé par des petites modifications successives ?
Un autre exemple qui revient souvent pour ce type de système est le flagelle d’une bactérie. Il s’agit littéralement d’un moteur hors-bord que certaines bactéries utilisent pour nager. Si vous enlevez un seul des 40 éléments qui le composent, comme l’hélice, l’arbre de transmission ou le moteur rotatif, le flagelle ne fonctionne plus. Par conséquent, cette machine moléculaire possède toutes les caractéristiques d’un organe complexe ne pouvant pas avoir été formé par des petites modifications successives.
Mais d’une manière générale, ce sont toutes les machines moléculaires présentes dans les cellules de notre corps qui posent un sérieux problème pour la théorie de l’évolution. Les évolutionnistes tentent d’expliquer leur émergence par des théories, mais celles-ci sont regardées par beaucoup comme étant des théories non crédibles.
Franklin M. Harold, un célèbre évolutionniste et biochimiste américain, a par exemple avoué à ce sujet :
Nous devons admettre qu’il n’existe au jour d’aujourd’hui aucune explication darwinienne détaillée sur l’évolution de n’importe quel système biochimique ou cellulaire, mais seulement une variété de spéculations irréalistes.
FRANKLIN M. HAROLD THE WAY OF THE CELL, OXFORD UNIVERSITY PRESS, P.205.
Le biologiste Michael Denton, auteur du livre Évolution, une théorie en crise, donne quant à lui un autre exemple : les poumons des oiseaux. Car si les poumons des oiseaux ne sont pas entièrement constitués, alors les oiseaux ne peuvent plus respirer. Du coup, comment les oiseaux auraient-ils pu survivre si leurs poumons ont évolué graduellement par des petites modifications successives, c’est-à-dire par des formes intermédiaires ?
Lors d’une interview, il déclare à ce sujet :
Le fait d’obtenir un certain nombre de systèmes complexes, et on a déjà parlé de cela tout à l’heure, il y a un très grand nombre de systèmes complexes dans la nature, et peu importe si ce problème n’est pas fascinant, peu importe si les personnes essayent de l’ignorer, la réalité est qu’un grand nombre de systèmes ultra-complexes dans la nature ne peuvent pas être expliqués de manière crédible par des accumulations de petites mutations aléatoires. En effet, dans de nombreux cas, on ne trouve pas dans la littérature scientifique ne serait-ce qu’une seule tentative pour expliquer comment ces systèmes sont apparus. Un exemple classique serait les poumons d’un oiseau. Et je pourrais citer d’autres exemples, mais tout le monde sait que les poumons d’un oiseau sont uniques parmi tous les vertébrés, car ils sont circulaires, contrairement aux poumons des reptiles. Et je pense que vous n’avez pas besoin de profondes connaissances en biologie pour vous rendre compte qu’il est presque inconcevable qu’un organe comme celui-ci, qui est si essentiel à la physiologie de n’importe quel organisme supérieur, puisse se modifier radicalement via une série de petites modifications. C’est un problème qu’on ne peut pas ignorer, car comme Darwin l’avait dit, si on pouvait démontrer que n’importe quel organe était incapable de se créer graduellement par des petites modifications, alors sa théorie serait complètement renversée. Et la réalité, c’est qu’en termes de bon sens encore une fois, en termes de bon sens, si vous mettez vos préjugés de côté, il y a un grand nombre de systèmes de ce genre dans la nature.
MICHAEL DENTON INTERVIEW PERSONNELLE : FOCUS ON DARWNINISM.
Si la théorie de l’évolution a été invalidée aujourd’hui par les propres critères de Darwin, comment pourrait-on croire que la théorie de l’évolution est un fait scientifiquement prouvé ? N’est-il pas même raisonnable d’arrêter d’y croire ou au moins de la remettre en question ?
4] Si la théorie de l’évolution est vraie, pourquoi a-t-on retrouvé des fossiles d’animaux de l’époque des dinosaures qui ressemblent aux animaux modernes ?
Lorsque vous visitez un musée d’histoire naturelle, vous voyez rarement des animaux modernes vivants aux côtés des dinosaures. Idem lorsque l’on regarde les représentations de l’environnement dans lequel vivaient les dinosaures : on aperçoit souvent des créatures bizarres et des plantes primitives. Tout ceci nous donne l’impression que la vie était profondément différente dans le passé et cela conditionne notre acceptation de la théorie de l’évolution.
Le registre fossile en revanche montre une réalité complètement différente. Car, si l’on regarde les fossiles d’animaux datant de l’époque des dinosaures, on remarque qu’il n’existe quasiment aucune différence avec les animaux modernes d’aujourd’hui.
Autrement dit, si l’on compare les fossiles d’animaux de l’époque des dinosaures avec les animaux modernes, on remarque très peu, voire aucune évolution. Par exemple, les crevettes, les homards, les poissons, les raies, les libellules, les lézards ou les crocodiles de l’époque des dinosaures sont identiques à ceux vivant aujourd’hui.
Malgré tout, les scientifiques ont attribué aux animaux de l’époque des dinosaures d’autres noms d’espèces que ceux d’aujourd’hui, donnant l’impression qu’une évolution a eu lieu. Au total, des fossiles de tous les principaux groupes d’animaux ont été retrouvés dans les couches terrestres de l’époque des dinosaures.
Beaucoup d’espèces modernes par exemple ont été retrouvées, telles que des hérissons, des marsupiaux, des canards, des flamants roses, des perroquets ou encore des albatros. Dès lors, si tous les principaux groupes d’animaux étaient présents au temps des dinosaures et qu’ils ressemblaient aux espèces d’aujourd’hui, n’est-ce pas une preuve qu’une évolution n’a jamais eu lieu ?
Et, d’une manière générale, pourquoi les musées n’exposent-ils que très rarement des animaux modernes aux côtés des dinosaures, si le registre fossile prouve cette situation ?
En plus des animaux, des fossiles de toutes les principales familles de plantes ont aussi été retrouvés dans les couches terrestres de l’époque des dinosaures. Et encore une fois, tous ces fossiles de plantes ressemblent aux espèces modernes d’aujourd’hui.
Le botaniste Peter Crane, directeur des jardins botaniques de Londres, dit d’ailleurs à ce propos :
Je pense toujours au fait que si vous étiez vivant durant la dernière époque des dinosaures et que vous étiez apte à vous balader dans les forêts, vous auriez remarqué que la végétation aurait été très similaire à celle d’aujourd’hui. Vous auriez vu des cornouillers, des tulipes, des magnolias, des noix, des arbres voisins du chêne et du châtaignier et la liste continue… Tous ces groupes dont on pense qu’il s’agit de groupes modernes de plantes existaient déjà là, il y a très longtemps.
PETER CRANE INTERVIEW AVEC CARL WERNER, 26 AOÛT 2002.
Cette situation est contraire au scénario de l’évolution qui stipule que les dinosaures auraient péri au moment de l’apparition de la première plante à fleurs. Donc, si les fossiles nous montrent que tous les principaux groupes d’animaux et de plantes étaient présents au même moment dans un passé lointain et n’ont pas changé jusqu’à aujourd’hui, n’est-ce pas là la preuve d’une création plutôt que d’une évolution ?
Car, si nous ignorons les genres et les noms des espèces et que nous comparons simplement les fossiles trouvés dans la couche terrestre des dinosaures aux formes modernes, nous voyons une absence de changement significatif dans toutes les grandes classifications d’animaux et les grandes familles de plantes. Cette réalité n’implique-t-elle donc pas l’idée que les animaux et les plantes n’ont pas évolué à travers le temps
En revanche, il est vrai que des fossiles ont montré qu’il existait des espèces qui étaient différentes dans le passé par rapport à aujourd’hui. Et, étant donné que les scientifiques sont contraints d’interpréter les données scientifiques à la lumière de la théorie de l’évolution, ils pensent que cela constitue une preuve de l’évolution des espèces.
Pour d’autres en revanche, le fait que certaines espèces étaient différentes dans le passé n’implique pas nécessairement une évolution, mais simplement une preuve d’extinction. Le biologiste Giuseppe Sermonti fait un commentaire à ce sujet :
C’est une erreur de penser que si les organismes étaient différents dans le passé par rapport à ceux d’aujourd’hui, alors les organismes d’aujourd’hui auraient dérivé des organismes du passé qui ont disparu, car ces derniers se sont tout simplement éteints.
GIUSEPPE SERMONTI DOCUMENTAIRE ‘EVOLUTION, FACT OR BELIEF ?’, SARONG TLD.
5] Si la théorie de l’évolution est vraie, pourquoi les fossiles ne montrent-ils pas d’évolution graduelle entre les différentes espèces ?
Darwin avait été le premier à remarquer ce problème qui persiste toujours aujourd’hui. Dans son livre L’origine des espèces, il déclare :
La géologie ne révèle assurément pas une série organique si bien graduée ; et cela est, peut–être, l’objection la plus sérieuse que l’on puisse faire contre la théorie.
CHARLES DARWIN THE ORIGIN OF SPECIES, THE HARVARD CLASSICS, P.334.
Si l’évolution a réellement eu lieu, on devrait logiquement retrouver des fossiles montrant clairement une évolution graduelle entre les différentes espèces. Si en revanche l’évolution n’a pas eu lieu, alors les fossiles devraient présenter les espèces déjà complètement formées sans aucune évolution graduelle. Alors, que nous disent les fossiles aujourd’hui ? Le paléontologue italien Roberto Fondi nous en dit plus :
Vous serez sans doute surpris d’apprendre que les suppositions fondamentales sur lesquelles se fonde la pensée évolutionniste ne sont absolument pas confirmées par la paléontologie. Tous les groupes biologiques, des bactéries, en passant par les algues vertes, jusqu’à l’être humain apparaissent brusquement dans le registre des fossiles sans aucun lien qui les relie ensemble.
ROBERTO FONDI DOCUMENTAIRE ‘EVOLUTION, FACT OR BELIEF ?’, SARONG TLD.
Si l’on regarde les invertébrés par exemple, c’est–à–dire les animaux sans colonne vertébrale, on remarque qu’ils apparaissent dans les fossiles complètement formés. En effet, plus de 200 000 fossiles de trilobites ont été retrouvés complètement formés sans aucune trace d’évolution graduelle. Idem pour les étoiles de mer, les méduses, les crabes, les crevettes, les homards, les araignées d’eau, les libellules, les coccinelles et tous les principaux groupes d’invertébrés.
Tous apparaissent d’un coup, complètement formés, dans les archives des fossiles. D’après Darwin, cette réalité détruit la théorie de l’évolution, car il dit, dans L’origine des espèces :
Si de nombreuses espèces appartenant au même genre ou à la même famille sont réellement apparues soudainement, alors ce fait serait fatal pour la théorie de l’évolution.
CHARLES DARWIN THE ORIGIN OF SPECIES, THE HARVARD CLASSICS, P.355.
Si l’on regarde l’arbre de la vie que Darwin a lui–même représenté, tous les invertébrés sont censés avoir évolué graduellement les uns vers les autres à partir d’un ancêtre commun.
Néanmoins, le registre fossile des invertébrés montre une situation où ils apparaissent tous d’un coup au même moment sans évoluer graduellement à partir d’un ancêtre commun. C’est pourquoi le paléontologue chinois J.–Y. Chen, qui possède quelques–uns des plus anciens fossiles d’invertébrés, estime que l’arbre de la vie représenté par Darwin est en réalité renversé.
Nos recherches nous ont convaincus de manière inattendue que les principales classifications d’animaux ont commencé dès le début. La base de l’arbre de Darwin est en réalité large et se resserre graduellement. Donc, l’arbre est quasiment retourné d’une autre façon.
J.Y CHEN EXTRAIT D’UNE INTERVIEW DU DOCUMENTAIRE ‘ICONS OF EVOLUTION’.
Le registre fossile de tous les invertébrés constitue donc un sérieux problème pour la théorie de l’évolution. Mais cette apparition soudaine des espèces dans les archives des fossiles ne se limite pas qu’aux invertébrés. D’une manière générale, et comme tout paléontologiste le sait, ce sont la plupart des espèces, des genres et des familles qui apparaissent brusquement sans aucune succession progressive de formes transitionnelles.
Les grands groupes de végétaux et d’animaux apparaissent complètement formés dans les registres fossiles et on ne trouve nulle trace d’une évolution graduelle. Le célèbre paléontologiste Stephen Jay Gould, sans aucun doute l’un des plus grands paléontologistes du 20e siècle, a dit à ce propos :
Dans chaque région locale, une espèce n’apparaît pas graduellement par la transformation graduelle de son ancêtre. L’espèce apparaît brusquement et pleinement formée.
STEPHEN JAY GOULD EVOLUTION’S ERRATIC PACE, NATURAL HISTORY.
Conscient de cela, comme la plupart des paléontologistes, Stephen Jay Gould adopta la théorie stipulant que les espèces auraient évolué via une évolution brusque et non graduelle. Mais, que l’évolution soit brusque ou graduelle, cela ne règle pas le problème pour la théorie de l’évolution de l’émergence de nouvelle information génétique à partir de rien.
Malgré tout, de nombreux scientifiques ont aujourd’hui abandonné l’idée d’une évolution graduelle pour rejoindre la théorie d’une évolution brusque. Ce changement de position d’une évolution graduelle en une évolution brusque est basé sur les preuves fournies par les fossiles, mais la théorie d’une évolution brusque des espèces vivantes elle-même n’est basée sur aucune preuve.
Le professeur américain de philosophie Jeffrey Grupp, diplômé d’une licence en anthropologie, commente cela en disant :
Il y a deux théories dans l’évolution : premièrement, le gradualisme, où les espèces se transforment graduellement les unes à partir des autres, et la deuxième théorie qui stipule que les espèces ont évolué rapidement les unes à partir des autres. (terme scientifique : équilibres ponctués). Ce changement de théorie est basé sur des preuves, car en regardant le registre fossile, ils n’ont pas trouvé d’évolution graduelle, donc ils ont dit “D’accord, ce n’est pas le gradualisme, c’est le “rapidisme” ou plutôt une évolution brusque”. Bref, ce qu’il faut retenir, c’est qu’ils assument toujours qu’il s’agit d’une évolution. Et c’est important que tout le monde sache que c’est comme cela qu’ils fonctionnent, il s’agit ici d’un exemple clair, spécifique et très répandu, que les scientifiques et les experts dans nos universités, nos laboratoires gouvernementaux ou à la Fondation nationale pour la science, etc., émettent d’abord une théorie et seulement ensuite ils essayent de trouver les preuves. Cela n’est pas de la science, d’accord, tout le monde qui écoute sait qu’il ne s’agit pas de science. Ceci est de la philosophie, de la propagande et de l’imagination. Tous les académiciens qui nous écoutent, toutes les personnes qui ont assisté à des cours de philosophie ou qui sont des étudiants en philosophie, savent qu’il n’y a rien de scientifique à propos de cela. La science est censée trouver des preuves et ensuite émettre une théorie fondée sur ces preuves. Si vous voulez venir avec une hypothèse, c’est très bien, mais la façon dont la science est censée fonctionner est qu’elle doit être fondée sur votre expérience du monde physique, voilà la première chose sur laquelle elle doit être basée.
JEFFREY GRUPP PUNCTUATED EQUILIBRIUM, ANTIMATTER RADIO SHOW, 27 JANVIER 2010.
Darwin lui–même à son époque n’avait d’ailleurs aucune preuve pour soutenir sa théorie. Les évolutionnistes aujourd’hui sont donc revenus au point de départ, car, tout comme Darwin à son époque, ils défendent aujourd’hui une théorie sans aucune preuve. Pour beaucoup d’autres évolutionnistes en revanche, prétendre que les espèces ont évolué très rapidement de manière brusque est complètement absurde.
Mais, étant donné que la science n’admet aucune explication surnaturelle, alors les évolutionnistes sont obligés de croire en une évolution, quoi qu’il arrive. Aujourd’hui, certains évolutionnistes croient donc en une évolution graduelle, tandis que d’autres croient en une évolution brusque.
Certains même rejettent tous les soi–disant mécanismes de l’évolution, comme les mutations génétiques ou la sélection naturelle, et ne savent pas comment les espèces ont selon eux évolué. Mais pour une personne qui raisonne et qui ne se limite pas à une croyance matérialiste, n’est-il pas raisonnable de penser que les fossiles impliquent l’idée d’une création plutôt que celle d’une évolution ?
Si l’on regarde par exemple l’un des plus vieux fossiles de chauve-souris que nous ayons retrouvé, on remarquera qu’il n’existe aucune différence entre ce fossile et les chauves-souris modernes. En effet, les ailes sont complètement formées ainsi que le système auditif, qui est exactement similaire à celui des chauves-souris d’aujourd’hui.
Sur les milliers de fossiles de chauves-souris retrouvés, tous sont complètement formés et apparaissent brusquement sans aucune évolution graduelle. Le paléontologiste Gary Morgan, spécialisé dans l’histoire des chauves-souris, confirme cela :
On devine qu’il devrait y avoir une sorte d’ancêtre à ces chauves-souris, mais encore une fois, on ne trouve rien, bingo, les chauves–souris apparaissent soudainement. Mais, bien entendu, nous, les biologistes et paléontologistes partisans de l’évolution, ne croyons pas que les chauves–souris ont été créées, mais pour l’instant nous n’avons aucun bon fossile qui serait l’ancêtre des chauves-souris.
GARY MORGAN INTERVIEW AVEC CARL WERNER, 19 MARS 2002.
Quand on laisse parler les documents fossiles, leur témoignage n’est donc pas favorable à l’évolution, mais plutôt à la création. En sachant cela, comment pourrait-on croire que la théorie de l’évolution est une théorie scientifiquement prouvée ?
6] Si la théorie de l’évolution est vraie, pourquoi n’existe-t-il, pour de nombreux groupes d’animaux, aucun fossile de forme intermédiaire malgré un registre fossile extrêmement riche ?
Darwin avait été encore une fois le premier à remarquer ce problème qui persiste toujours aujourd’hui. Dans son livre L’origine des espèces, il déclare :
Pourquoi chaque formation géologique ne regorge–t-elle pas de telles formes intermédiaires ?
CHARLES DARWIN THE ORIGIN OF SPECIES, THE HARVARD CLASSICS, P.103.
Malgré cet aveu, Darwin pensait que cela était dû au petit nombre de fossiles collectés à son époque. Mais aujourd’hui, on estime qu’on aurait retrouvé depuis l’époque de Darwin environ un milliard de fossiles à travers le monde, ce qui rend le registre fossile extrêmement riche. Le musée d’Histoire naturelle de Londres possède par exemple à lui seul environ neuf millions de fossiles. Même certaines espèces vivantes qui se fossilisent difficilement ont été retrouvées dans les fossiles comme des bactéries, des fleurs, des embryons ou encore des vers de terre.
Alors, si le registre fossile est si riche et que l’évolution a réellement eu lieu, les musées ne devraient-ils pas déborder de fossiles montrant clairement les formes transitionnelles entre les différents groupes biologiques ? Ne devrions pas avoir une tonne de livres avec des exemples montrant des centaines de milliers de fossiles de formes transitionnelles ? Néanmoins, ce n’est pas le cas, comme le confirme le paléontologiste Stephen Jay Gould :
L’extrême rareté des formes transitionnelles persiste comme étant le secret commercial de la paléontologie.
STEPHEN JAY GOULD EVOLUTION’S ERRATIC PACE, NATURAL HISTORY.
Prenons un exemple avec les animaux vertébrés, c’est–à–dire les animaux qui possèdent une colonne vertébrale. Selon le scénario de l’évolution, les premiers animaux vertébrés à être apparus sont les poissons qui sont censés avoir évolué à partir des animaux invertébrés. Aujourd’hui, les différents musées à travers le monde auraient collecté environ 100 millions de fossiles d’invertébrés et 500 000 fossiles de poissons.
Alors, s’il existe autant de fossiles d’invertébrés et de poissons et que la théorie de l’évolution est vraie, on devrait logiquement retrouver des milliers de formes transitionnelles entre les invertébrés et les poissons. Néanmoins, aucune forme intermédiaire entre ces deux groupes n’a été retrouvée. Il n’existe aucun fossile montrant par exemple une méduse ou une étoile de mer ayant évolué graduellement en poisson avec le temps ni de fossile montrant la formation graduelle d’une colonne vertébrale, comme Darwin l’avait prédit.
Les fossiles montrent soit des invertébrés complètement formés, soit des poissons complètement formés, mais aucune forme intermédiaire entre les deux. Chaque famille d’invertébrés et de poissons apparaît donc soudainement et complètement formée. Le paléontologiste John A. Long, spécialiste de l’origine des poissons et fervent défenseur de l’évolution, déclare à ce propos :
La transition des invertébrés en poissons est toujours entourée de mystère, et de nombreuses spéculations abondent concernant comment ce changement a pu avoir lieu.
JOHN LONG THE RISE OF FISHES: 500 MILLION YEARS OF EVOLUTION, P.30.
L’origine des poissons constitue l’un des événements les plus importants de la théorie de l’évolution, car il s’agit de l’origine des premiers animaux vertébrés.
Malgré cela, les fossiles montrent clairement qu’il n’existe aucune forme intermédiaire entre les invertébrés et les poissons, alors qu’il devrait logiquement y en avoir des milliers si la théorie de l’évolution était vraie. Par conséquent, comment pourrait-on penser que la théorie de l’évolution est un fait scientifiquement prouvé ?
7] Pourquoi les rares formes transitionnelles d’animaux qu’on pense avoir retrouvées sont-elles très discutables ?
Si l’évolution a réellement eu lieu, non seulement les formes transitionnelles devraient se trouver en grande abondance, ce qui n’est pas le cas, mais de plus, elles devraient être irréfutables. Néanmoins, les quelques fossiles retrouvés laissant penser à des formes transitionnelles sont très loin d’être convaincants. Le paléontologue italien Roberto Fondi déclare à ce sujet :
La réalité, c’est qu’après environ deux siècles d’intenses recherches, les preuves paléontologiques en faveur de l’évolution ne sont pas seulement rares, mais aussi très contestables. Si l’évolution a réellement eu lieu, alors les preuves devraient se trouver en grande abondance et être incontestables, les musées déborderaient de fossiles qui montreraient clairement les transitions entre les divers groupes biologiques. Néanmoins, ce n’est pas le cas. De plus, il n’y a aucune indication que cela changera dans le futur. Ces fossiles très peu nombreux qui soi-disant constituent les preuves de l’évolution, tels que les amphibiens Ichthyostega et Seymouria, le reptile Prognognoptocus, l’oiseau Archaeopteryx et le singe australopithèque Homo habilis sont très loin d’être convaincants.
ROBERTO FONDI DOCUMENTAIRE ‘EVOLUTION, FACT OR BELIEF ?’, SARONG TLD.
Archaeopteryx, par exemple, est présenté dans les manuels scolaires comme étant la parfaite forme transitionnelle entre les reptiles et les oiseaux. On nous dit que cet animal serait mi-dinosaure, mi-oiseau, car son squelette est comme celui d’un dinosaure tandis qu’il possède des plumes et des ailes comme un oiseau.
Le fait que ce fossile soit une forme transitionnelle est très discutable, car il est remis en question par certains évolutionnistes eux–mêmes. En effet, certains partisans de l’évolution estiment qu’il s’agit uniquement d’un oiseau. L’ornithologue Alan Feduccia par exemple, l’un des plus grands experts de l’histoire des oiseaux, ne pense pas qu’Archaeopteryx soit une forme transitionnelle.
Les paléontologistes ont essayé de présenter le fossile Archaeopteryx comme étant un dinosaure terrestre à plumes. Mais ce n’est pas le cas. C’est un oiseau, un oiseau perché. Et peu importe la quantité de brouhaha paléontologique, cela ne changera pas ce fait.
ALAN FEDUCCIA CITÉ PAR VIRGINIA MORELL, SCIENCE, VOL.259.
Ensuite, en 1999, le fossile nommé Archaeoraptor fut décrit par certains évolutionnistes comme étant la meilleure preuve depuis Archaopteryx que les oiseaux ont évolué à partir des dinosaures. Ce fossile serait, d’après le magazine National Geographic, un dinosaure volant à plumes et une parfaite forme transitionnelle entre les dinosaures et les oiseaux.
Mais encore une fois, ce fossile est loin d’être irréfutable, car certains scientifiques pensent qu’il s’agit simplement d’un oiseau non volant. Pire encore, une scannographie a révélé que ce fossile était un faux qui avait été fabriqué à partir de 26 fossiles appartenant à 5 animaux différents.
Malgré tout, il n’est pas rare de voir aujourd’hui dans certains musées des représentations de dinosaures avec des plumes, bien qu’aucun fossile de dinosaure avec des plumes n’ait été retrouvé.
Mécontent de toute cette propagande, Storrs L. Olson, le conservateur du département des oiseaux au musée d’Histoire naturelle de Washington, a écrit une lettre ouverte en 1999 au représentant de la société National Geographic.Dans cette lettre, il dit :
L’idée des dinosaures à plumes et l’origine théropode des oiseaux est en train d’être promulguée activement par un groupe de scientifiques zélés qui travaillent en collaboration avec certains éditeurs des magazines Nature et National Geographic, qui eux–mêmes sont devenus des prosélytes très biaisés de la foi. La vérité scientifique et l’examen minutieux des preuves ont été parmi les premières victimes dans leur programme, qui est maintenant en train de devenir rapidement l’un des plus grands canulars scientifiques de notre époque.
STORRS L. OLSON LETTRE OUVERTE À PETER RAVEN, 1 NOVEMBRE 1999.
Malheureusement, les canulars ne s’arrêtent pas là. Un fossile, nommé Ichthyosaurus, était présenté au public depuis la fin du 19e siècle comme une forme transitionnelle entre les poissons et les reptiles. On pensait qu’il s’agissait d’une sorte de poisson-lézard qui constituait une preuve pour la théorie de l’évolution.
Néanmoins, en l’an 2000, lorsque l’on a voulu nettoyer ce fossile présent au Musée National de Cardiff au Pays de Galles, on s’est aperçu qu’il s’agissait d’un faux qui avait été fabriqué à partir de deux espèces différentes. Le quotidien d’information britannique The Daily Telegraph a d’ailleurs rapporté l’information en disant :
Depuis plus d’un siècle, les visiteurs des musées du Pays de Galles contemplaient avec admiration le squelette d’Ichthyosaurus, présenté comme un reptile marin vieux de 200 millions d’années. Mais le Musée National du Pays de Galles tourne maintenant la page avec la découverte que ce fossile était un faux.
THE DAILY TELEGRAPH DINOSAUR IS 100-YEAR-OLD FAKE, 8 DÉCEMBRE 2000.
Le fossile nommé Rodhocetus cette fois-ci est présenté par les évolutionnistes comme étant une parfaite forme transitionnelle entre les mammifères et les baleines. Les reconstructions de ce fossile présentent cet animal comme ayant 4 jambes comme un mammifère, dont deux nageoires, et une queue, comme une baleine. “La parfaite forme transitionnelle, comme Darwin l’avait prédit”.
Mais cette reconstruction est très étrange, car si l’on regarde le squelette du fossile qui a été retrouvé, on remarque qu’il n’y a pas de pieds ni de jambes et que la fin de la queue est manquante. Par conséquent, lorsque l’on a demandé à Phil Gingerich, le paléontologiste qui a découvert ce fossile, pourquoi les reconstructions montrent des nageoires et une queue de baleine alors que le fossile n’en présente pas, voici ce qu’il a répondu :
Nous n’avons pas la queue sur Rodhocetus, donc on ne sait pas avec certitude si cet animal avait des vertèbres indiquant une queue de baleine ou non…Donc, j’ai spéculé sur le fait que cet animal devait avoir une queue de baleine.
Depuis, nous avons aussi retrouvé les membres antérieurs, les mains, ainsi que les avant-bras de Rodhocetus et l’on comprend que cet animal n’avait pas le genre de bras qui peuvent être déployés comme des nageoires, et donc, si vous n’avez pas de nageoires, je ne pense pas que vous puissiez avoir une queue de baleine et nager correctement, donc, je doute maintenant que Rodhocetus avait une queue de baleine.
PHIL GINGERICH INTERVIEW AVEC CARL WERNER, 28 AOÛT 2001
Si l’évolution a réellement eu lieu, les preuves devraient se trouver en grande abondance et être incontestables. Néanmoins, les seules preuves présentées par les évolutionnistes sont très peu nombreuses et sont soit très contestables, soit des fraudes, soit des spéculations. N’est-il donc pas raisonnable de remettre en question la théorie de l’évolution ?
8] Si l’être humain descend du singe et s’il est simplement un animal comme un autre, pourquoi possédons-nous des caractéristiques uniques qui nous distinguent clairement du monde animal ?
On entend souvent dire que les ADN de l’être humain et du singe seraient environ à 99 % similaires et que nous serions simplement un singe évolué. Mais saviez-vous qu’environ 50 % de notre ADN est aussi similaire à celui des bananes ? Et malgré cela, est-ce que cela fait de nous des “moitiés bananes” ?
De plus, de récentes études ont démontré que ce chiffre de 99 %, annoncé en 1975, n’était pas correct. En 2002, par exemple, une étude rapportée par un magazine scientifique démontrait moins de 95 % de similitudes ADN. Dans un article scientifique de 2007, on y apprend même que le chiffre de 99 % est désormais un mythe. Le zoologiste Pascal Gagneux déclare à cette occasion :
Pendant de nombreuses années, cette différence de 1 % nous a bien servi, parce que cela montrait combien nous étions similaires. Mais aujourd’hui, c’est totalement clair que la différence est davantage un obstacle dans la compréhension (de l’évolution) plutôt qu’une aide.
MAGAZINE SCIENCE RELATIVE DIFFERENCES: THE MYTH OF 1%, 29 JUIN 2007.
Lorsque l’on compare les aptitudes physiques et mentales entre le singe et l’homme, les différences sont encore plus marquantes que les ressemblances. Les différences physiques se trouvent notamment dans la structure du squelette, des muscles, de la peau et du cerveau, mais aussi dans l’organisation sociale ou la façon de marcher.
D’ailleurs, la marche de l’homme est en soi quelque chose d’unique et d’exceptionnel. Lors d’une émission télévisée, voici ce que déclarait le professeur émérite de la Faculté de médecine de Montpellier, Pierre Rabischong :
Présentatrice : Quand est-ce que vous espérez voir remarcher ces tétraplégiques ?
Pierre Rabischong : Mais on les voit déjà remarcher, car en leur mettant des électrodes sur la peau, on arrive à les faire se tenir debout et déambuler. Je dis bien déambuler, car pour arriver à la marche que nous connaissons, qui est une marche extrêmement complexe, et c’est même ça qui est tout à fait sidérant, personne ne réalise combien c’est compliqué de faire marcher un homme, et c’est pour cela qu’il y a une quantité d’automatismes dans notre machine à nous, dans notre produit, qui est absolument prodigieuse, qui est très largement au-delà de la robotique actuelle.
Présentatrice : Vous nous avez d’ailleurs apporté une main (une prothèse).
Pierre Rabischong : Oui, c’est simplement pour vous donner un exemple.
Présentatrice : Moi je trouve que ça montre bien la complexité…
Pierre Rabischong : C’est une main qui est un peu anthropomorphe, on peut faire remarcher les doigts, c’est une main qui date des années 1960, c’est une main sur laquelle j’ai travaillé avec un de mes amis, Tomovich, qui est professeur à Belgrade.
Présentatrice : C’est la préhistoire, quoi…
Pierre Rabischong : Oui, c’est un peu la préhistoire, mais on ne fait pas beaucoup mieux maintenant. Là, il y a un seul moteur pour commander tout ça alors que maintenant on met un moteur par doigt, mais il est clair que la main, notre main à nous, a 40 moteurs à l’intérieur, il y a 8 moteurs pour le pouce, 6 moteurs par doigt et quand je fais ces mouvements un peu compliqués, je ne me pose pas la question dans ma tête de savoir quel muscle il faut que je contracte.
Présentatrice : On est une vraie salle des machines, quoi…
Pierre Rabischong : La supériorité de notre main par rapport à celles des manipulateurs ou des robots, c’est par exemple que je peux faire des mouvements découplés que le robot ne peut pas faire. Autrement dit : toutes les prothèses font ce mouvement “ouverture/fermeture”, mais elles sont incapables de faire autre chose.
ÉMISSION NIMBUS SUR FRANCE 3 LES NOUVEAUX ROBOTS ENTRE RÊVE ET RÉALITÉ, 1 JUIN 1999.
Quant aux différences mentales entre nous et le singe, y a-t-il besoin d’une explication pour les démontrer ? Connaissez-vous par exemple un singe qui serait capable de contrôler le feu, d’écrire des livres, de voyager dans l’espace ou de développer des mathématiques ? N’existe-t-il donc pas un fossé mental qui nous sépare des singes ?
Le biochimiste allemand Ernst B. Chain, ancien lauréat du prix Nobel de médecine, déclara à ce sujet :
Nous n’avons pas besoin d’être des experts zoologistes, anatomistes ou physiologistes pour reconnaître qu’il existe des similitudes entre les grands singes et l’homme, mais nous sommes sûrement beaucoup plus intéressés par les différences que par les similitudes. Les singes, après tout, contrairement à l’homme, n’ont pas produit de grands prophètes, philosophes, mathématiciens, écrivains, poètes, compositeurs, peintres ou scientifiques. Ils ne sont pas inspirés par l’étincelle divine qui se manifeste de manière évidente dans la création spirituelle de l’homme et qui différencie l’homme de l’animal.
ERNST BORIS CHAIN SOCIAL RESPONSIBILITY AND THE SCIENTIST PERSPECTIVES IN BIOLOGY AND MEDICINE, VOL.14, N°3, P.368.
Si l’on médite réellement sur les différences entre l’homme et les autres espèces vivantes, n’est-il pas raisonnable de penser que nous sommes uniques ? Prenons le langage, par exemple, n’est-ce pas là un parfait exemple démontrant que nous sommes uniques ?
Quelle autre espèce animale est capable de s’exprimer avec une élocution comme la nôtre ? N’est-ce pas raisonnable de penser que le langage humain n’a aucun équivalent dans le monde animal ? Son origine, ainsi que l’origine de la parole, constitue d’ailleurs un très grand problème pour la théorie de l’évolution.
De nombreux évolutionnistes ont même arrêté complètement de discuter le sujet. Il est intéressant de mentionner que la Société de linguistique de Paris par exemple, avait en 1866 interdit toute discussion sur le sujet. L’article 2 de la Société stipulait que “La Société n’admet aucune communication concernant soit l’origine du langage, soit la création d’une langue universelle. »
De nombreuses études montrent aujourd’hui qu’il semblerait que l’acquisition du langage chez l’être humain soit quelque chose d’inné. Et le fait que les enfants semblent avoir une capacité innée à développer une connaissance de la langue qui va bien au-delà de tout ce qu’ils ont appris ne peut pas être expliqué par la théorie de l’évolution.
Le professeur émérite de linguistique Noam Chomsky estime par exemple que si ces théories sont correctes, alors :
Il serait tout à fait inutile de spéculer sur l’évolution du langage humain à partir de systèmes de communication animale.
NOAM CHOMSKY RAPPORTÉ PAR A. DENKEL, THE NATURAL BACKGROUND OF MEANING, P.63.
Un neurologue de l’hôpital Foch dit à ce sujet :
La face, la mimique, l’expression des sentiments, et ça, simplement, le langage articulé est un abîme de complexité, d’agencements de contractions musculaires bien organisées pour articuler les mots et les sons, n’est-ce pas, c’est quelque chose de prodigieux.
ÉMISSION LA GÉOGRAPHIE CÉRÉBRALE ORTF, 22 JUIN 1970.
9] Pourquoi les rares formes transitionnelles soi-disant mi-singe mi-homme qu’on pense avoir retrouvées sont-elles très discutables ?
Si l’être humain descendait réellement du singe et était simplement un animal comme un autre, alors les preuves devraient se trouver en grande abondance et être incontestables. De nombreux fossiles devraient clairement montrer une évolution graduelle entre le singe et l’humain. Mais encore une fois, malgré un registre fossile riche, les seules preuves présentées par les évolutionnistes sont très peu nombreuses et sont soit très contestables, soit des fraudes, soit des spéculations.
Le fossile nommé Toumaï, par exemple, est censé appartenir à une espèce mi-singe mi-homme et serait, d’après les évolutionnistes, notre plus ancien ancêtre. Mais ce fossile est loin de faire l’unanimité chez les évolutionnistes, car certains paléontologistes estiment qu’il s’agirait uniquement d’un singe et non d’une forme transitionnelle mi-singe mi-humain.
Brigitte Senut, paléontologiste au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris, dit à ce sujet :
Notamment chez Toumaï, il y a un caractère que l’on voit bien, c’est la longueur de la racine de la canine qui est une racine longue comme on en trouve chez les grands singes du Miocène. Et ça, ce n’est pas du tout un caractère humain.
BRIGITTE SENUT JOURNAL DE 20H DE FRANCE 2, 6 AVRIL 2005.
Le cas est similaire pour le célèbre fossile Lucy, qui est loin de faire l’unanimité au sein des partisans de l’évolution. Suite à sa découverte en 1974, certains évolutionnistes ont prétendu qu’il s’agissait du chaînon manquant entre le singe et l’humain. Et comme preuve, ils ont prétendu que ce fossile était celui d’un singe, mais qui, au lieu de marcher sur 4 pattes comme les autres, marchait debout sur deux pattes comme les humains.
En effet, à la différence des humains, les singes tels que les gorilles ou les chimpanzés marchent sur quatre pattes, car ils possèdent des articulations du poignet très spécifiques qui leur permettent de marcher comme cela sans difficulté. Mais d’après certains évolutionnistes, Lucy serait bien un singe, mais qui marchait debout, faisant de cette espèce une parfaite forme transitionnelle mi-singe mi-humain.
Seulement voilà, cette revendication que Lucy marchait debout est loin de faire l’unanimité au sein de la communauté scientifique. L’anatomiste Charles Oxnard par exemple conclut, après avoir effectué une analyse détaillée des os de Lucy, qu’elle ne marchait pas debout comme les humains. De plus, d’autres analyses ont démontré que les pieds et les mains de Lucy étaient très courbés et donc similaires à ceux des chimpanzés modernes.
Malgré tout, les représentations de Lucy dans les musées et les manuels scolaires montrent encore aujourd’hui un singe avec des mains et des pieds humains. Mais le pire est que des analyses scientifiques dans les années 2000 ont démontré que Lucy avait des articulations du poignet similaires à celles des gorilles et des chimpanzés. Alors, si Lucy marchait debout, comme le prétendent certains évolutionnistes, pourquoi l’anatomie de son poignet suggère-t-elle qu’elle marchait à quatre pattes ?
Pour certains évolutionnistes et pour les opposants à la théorie de l’évolution, Lucy serait donc simplement une espèce disparue de singe. D’ailleurs, en 1999, le magazine scientifique français Science & Vie publia un numéro avec en couverture le gros titre “Adieu Lucy”. Pour la plupart des évolutionnistes, le fossile Lucy n’est en effet même plus considéré aujourd’hui comme faisant partie d’une forme transitionnelle entre le singe et l’humain.
Et l’homme de Néandertal alors ? N’est-il pas quant à lui une parfaite forme transitionnelle entre le singe et l’humain, comme l’ont prétendu certains évolutionnistes ? En 1856, des ossements fossiles sont retrouvés dans la vallée de Néander en Allemagne. Très vite, les partisans de l’évolution y voient une forme transitionnelle, car les ossements montrent une morphologie différente de celle des humains.
Néanmoins, lorsque le célèbre médecin allemand Rudolf Virchow, l’un des fondateurs de l’anatomie pathologique, analysa les ossements fossiles, il conclut qu’il s’agissait simplement d’un être humain qui avait souffert d’une maladie osseuse. Malgré tout, cette conclusion de Rudolf Virchow ne fut pas prise en considération et la première représentation de l’homme de Néandertal en 1909 montra une espèce barbare mi-singe mi-humain.
Il a fallu ensuite attendre plus de 40 ans pour s’apercevoir que cette reconstruction était complètement fausse et que Rudolf Virchow avait en fait raison. Lors d’une conférence sur l’anatomie à Paris en 1955, deux anthropologistes ont immédiatement reconnu que la reconstruction posait de sérieux problèmes et que l’homme de Néandertal était en réalité très similaire aux humains modernes.
Par conséquent, en 1957, suite à de nouveaux examens des preuves, ils ont déclaré que si l’homme de Néandertal marchait dans le métro aujourd’hui avec des habits modernes, personne n’y prêterait attention tellement il ressemblerait aux êtres humains modernes. Le paléontologiste Erik Trinkaus, un expert des hommes de Néandertal, déclare par exemple :
Des comparaisons détaillées effectuées entre les restes de squelette du Néandertal et ceux des humains modernes ont démontré qu’il n’y a rien dans l’anatomie du Néandertal qui montre que ses capacités locomotives, manipulatrices, intellectuelles ou linguistiques sont inférieures à celles des humains d’aujourd’hui.
ERIK TRINKAUS HARD TIME AMONG THE NEANDERTHALS, NATIONAL HISTORY, DÉCEMBRE 1978, P.140.
Selon certains évolutionnistes et opposants à la théorie de l’évolution, l’homme de Néandertal serait donc simplement un être humain et absolument pas une forme transitionnelle.
L’homme du Nebraska a été quant à lui présenté comme la première forme transitionnelle d’Amérique entre le singe et l’humain. Et quelle fut la preuve d’une telle revendication ? Une seule dent… Et pas n’importe quelle dent. Des analyses quelques années plus tard ont démontré que la dent appartenait à une espèce disparue de cochon. La célèbre Encyclopédie Britannica dit à ce sujet :
En 1922, une dent très usée a été trouvée dans les carrières de Snake Creek dans l’État du Nebraska aux États-Unis, et a été attribuée à une forme transitionnelle. Hesperopithecus a été le nom qu’on lui a donné, mais les découvertes ultérieures ont montré qu’une erreur avait été commise et que la dent appartenait à un être d’un autre genre.
ENCYCLOPÉDIE BRITANNICA 14E ÉDITION, VOL.14, P.767.
Bien que le fossile n’ait été constitué que d’une seule dent, un magazine anglais a représenté l’homme du Nebraska avec son corps, sa tête, son nez, ses oreilles, la quantité de cheveux qu’il avait, ses outils, et même sa femme ! Mais comment peut-on connaître autant de détails avec seulement une dent ?
D’une manière générale, les fossiles retrouvés sont seulement constitués de quelques petits bouts d’os et de crâne. Et les poils, la peau, le nez, les oreilles, les lèvres ou d’autres caractéristiques faciales d’un être vivant ne peuvent pas être déterminés par des restants d’os. Malgré tout, les évolutionnistes façonnent toutes ces caractéristiques du visage dans leurs représentations alors qu’il n’y en a aucune trace dans les fossiles.
Le paléontologiste Earnest A. Hooton, de l’université Harvard, affirme que ces reconstitutions n’ont aucune valeur scientifique :
Vous pouvez aussi facilement modeler sur un crâne néandertalien les caractéristiques d’un chimpanzé que les traits d’un philosophe. Ces reconstitutions des supposés anciens types d’hommes ont très peu, voire aucune valeur scientifique et sont là simplement pour tromper le public.
EARNEST ALBERT HOOTON UP FROM THE APE, REVISED EDITION, P.329.
L’homme de Piltdown cette fois-ci a été présenté pendant plus de 40 ans comme le chaînon manquant entre le singe et l’humain. Un magazine scientifique rapporte même qu’environ 500 thèses de doctorat ont été écrites à son sujet. De nouveaux examens du fossile ont démontré par la suite qu’il s’agissait d’une fraude qui avait été fabriquée en attachant une mâchoire d’orang-outan à un crâne humain.
Les fraudes dans le but de prouver l’évolution sont des pratiques qui reviennent de manière récurrente depuis l’époque de Darwin. Le biologiste allemand Ernst Haeckel est par exemple accusé d’avoir falsifié des représentations d’embryon en 1874 pour prouver la théorie de l’évolution. Le biologiste hongrois Paul Kammerer est accusé quant à lui d’avoir manipulé des crapauds pour prouver la théorie de l’évolution.
Les exemples sont très nombreux et même certains évolutionnistes reconnaissent cette réalité. Alan Feduccia, par exemple, avoue ce fait lors de la propagande des dinosaures à plumes :
Lorsque vous allez à des expositions de fossiles, il est difficile de dire lesquels sont faux et lesquels ne le sont pas. J’ai même entendu dire qu’il y a une usine de fabrication de faux fossiles au nord-est de la Chine.
ALAN FEDUCCIA DISCOVER MAGAZINE, FÉVRIER 2003.
Si cela paraît difficile à croire pour certains, il est important de rappeler que la science aujourd’hui est devenue un business où il y a beaucoup d’argent à se faire. Et d’une manière générale, le montant des subventions accordées par certains gouvernements aux chercheurs diminue si les chercheurs ne sont pas concluants dans leurs recherches. En fait, c’est tout le système actuel de la science qui encourage la tromperie.
La motivation à paraître dans de prestigieux magazines scientifiques, à se faire un nom pour soi-même, à gagner des prix scientifiques, tout ceci incite à la tricherie. Et s’il a fallu attendre plus d’un siècle pour découvrir la fraude du fossile Ichthyosaurus et plusieurs décennies pour découvrir celle de l’homme de Piltdown, combien de fraudes existe-t-il encore aujourd’hui que nous n’avons pas encore découvertes ?
Si l’évolution a réellement eu lieu, les preuves devraient se trouver en grande abondance et être incontestables. Mais ici, encore une fois, les seules preuves présentées par les évolutionnistes sont très peu nombreuses et sont soit très contestables, soit des fraudes, soit des spéculations. Et, selon les opposants à la théorie de l’évolution, toutes les autres formes transitionnelles présentées par les évolutionnistes appartiennent soit à des espèces de singes, soit à des espèces d’humains.
La publicité qui a été faite pendant tant d’années sur tous ces fossiles a contraint beaucoup de personnes à penser que l’évolution est un fait. Aujourd’hui même, il y a encore des personnes qui pensent que Lucy ou l’homme du Nebraska sont des formes transitionnelles entre le singe et l’humain. Car souvent, dès que de nouveaux fossiles sont découverts, cela fait la une des médias, mais lorsque ces fossiles sont discrédités, il y a beaucoup moins de couverture médiatique.
Par conséquent, une grande partie de la population mondiale pense que les fossiles prouvent que nous descendons du singe. Mais la réalité est complètement l’inverse, car de nombreux fossiles invalident justement la théorie de l’évolution humaine, comme nous allons le voir.
10] Pourquoi la plupart des fossiles retrouvés ne s’accordent-ils pas avec le scénario de l’évolution humaine ?
Beaucoup de gens ne savent pas que de nombreux fossiles invalident la théorie de l’évolution humaine. Un exemple avec un fossile retrouvé au Kenya. D’après la date donnée par les évolutionnistes, ce fossile serait l’un des plus anciens fossiles qu’on ait jamais retrouvés. Il serait plus ancien que Lucy, et donc plus ancien que n’importe quelle espèce australopithèque.
Seulement voilà, les analyses scientifiques ont démontré que ce fossile était indissociable des êtres humains modernes. Autrement dit, l’un des plus vieux fossiles qu’on ait jamais retrouvés appartient donc à l’espèce des êtres humains. N’est-ce pas déjà là une preuve que les êtres humains ont toujours été humains ?
Conscient donc de l’énorme problème que ce fossile pose pour la théorie de l’évolution humaine, le paléontologiste qui a découvert ce fossile le classa comme faisant partie de la même espèce que Lucy. Quelques années plus tard, son collègue nous explique pourquoi :
Les fragments de ce fossile n’ont pas pu être dissociés des Homo sapiens morphologiquement et par les différentes analyses faites par Patterson et moi-même en 1967. Malgré tout, on a conclu que ce fossile devait appartenir à l’espèce des australopithèques, car dire qu’il appartient à l’espèce humaine serait absurde compte tenu de sa date, même si c’était la bonne conclusion s’il n’y avait pas eu la date.
BECKY SIGMON ET JEROME CYBULSKI HOMO ERECTUS: PAPERS IN HONOR OF DAVIDSON BLACK, P.79-80.
Autrement dit, étant donné que les preuves scientifiques concernant ce fossile contredisent le scénario de l’évolution, les évolutionnistes ont décidé de reclasser ce fossile en australopithèque afin qu’il puisse être en concordance avec le scénario de l’évolution. N’est-ce pas ici un exemple que la théorie passe avant les preuves ?
Selon la théorie de l’évolution, l’être humain moderne n’est censé apparaître qu’à partir de l’espèce Homo sapiens qui est précédée par de nombreuses formes transitionnelles telles qu’Homo erectus, Homo habilis, et les espèces australopithèques représentées par Lucy. Mais ici, nous avons un fossile d’Homo sapiens qui date d’avant les espèces australopithèques. N’est-ce pas donc là une preuve de l’invalidité de la théorie de l’évolution humaine ?
Autre exemple avec un crâne fossile retrouvé au Kenya. Là encore, toutes les preuves scientifiques ont démontré que ce crâne appartenait à un être humain moderne et qu’il était plus ancien que l’espèce Homo habilis. Et ces preuves scientifiques ont été données par les évolutionnistes eux-mêmes.
Mais attendez… L’être humain n’est censé apparaître qu’à partir de l’espèce Homo sapiens, mais ici nous avons un crâne humain plus ancien que l’espèce Homo habilis ? Un magazine scientifique dit dans un article concernant la découverte de ce crâne fossile :
Si gênante fut la découverte de ce crâne que le célèbre paléontologiste Richard Leakey, le leader de l’équipe qui l’a découvert, a dit une fois aux reporters : “Soit on jette ce crâne, soit on jette toutes nos théories sur les premiers humains. Cela ne s’accorde avec aucun modèle de l’origine humaine”.
MAGAZINE LIVESCIENCE CONTROVERSIAL HUMAN ANCESTOR GETS MAJOR FACELIFT, 29 MARS 2007.
La philosophie de la science nous apprend que pour qu’une théorie soit scientifique, alors elle se doit d’être falsifiable, c’est-à-dire qu’il doit exister un moyen de prouver qu’elle est fausse. Et comment la théorie de l’évolution humaine peut-elle être falsifiable ? En démontrant qu’il existe des fossiles qui ne s’accordent pas avec le scénario de l’évolution humaine. Et ces deux exemples que nous venons de voir ne sont qu’une infime partie des fossiles ne s’accordant pas avec le scénario de l’évolution humaine.
Pour preuve, il suffit de comparer le nombre de fossiles d’hominidés retrouvés jusqu’à aujourd’hui avec ce que nous disent les évolutionnistes. Un hominidé est le terme utilisé par les scientifiques pour désigner l’être humain et ses présumés ancêtres mi-singes mi-hommes. Selon certains experts, le nombre de fossiles d’hominidés retrouvés jusqu’à aujourd’hui serait très élevé et atteindrait environ 8000.
Par exemple, le catalogue des fossiles d’hominidés publié par le Musée d’Histoire naturelle de Londres répertorie environ 4000 fossiles d’hominidés, alors que ce catalogue répertorie uniquement les fossiles retrouvés entre 1969 et 1976. Malgré un registre de plusieurs milliers de fossiles d’hominidés, voici donc ce que l’on peut lire dans quelques-uns des plus grands magazines scientifiques au monde :
Les preuves scientifiques consistent seulement en un pitoyable petit étalage d’os sur lequel on doit construire l’histoire évolutive de l’homme.
MAGAZINE SCIENCE VOL.213, N°4509, P.737.
La collection entière de fossiles d’hominidés connus jusqu’à aujourd’hui remplirait à peine une table de billard.
MAGAZINE NEW SCIENTIST VOL.89, N°1246, P.802.
Alors, si le nombre de fossiles d’hominidés retrouvés est si élevé, comme nous l’avons vu au début, pourquoi les évolutionnistes nous disent-ils qu’il n’en existe que très peu ? La réponse est logique et évidente : Bien qu’il existe une abondance de fossiles d’hominidés, la plupart d’entre eux ne s’accordent pas avec le scénario de l’évolution. Et comme les évolutionnistes pensent que l’être humain a évolué depuis le singe, ils n’osent pas dire qu’ils ont énormément de mal à trouver des fossiles qui démontreraient cela clairement.
Donc, au lieu d’avouer qu’il existe beaucoup de fossiles d’hominidés, mais que seulement quelques-uns d’entre eux s’accordent avec le scénario de l’évolution, ils préfèrent dire qu’il n’en existe que très peu et c’est tout. Il existe donc bien de nombreux fossiles qui ne s’accordent pas avec la théorie de l’évolution humaine. Cependant, les évolutionnistes ignorent ces fossiles ou bien changent leur taxonomie quand ils ne tombent pas sous la bonne période de temps.
Ils manipulent donc les preuves pour les faire concorder avec le scénario de l’évolution. Ainsi, la théorie de l’évolution ne peut plus être falsifiable et son crédit est préservé auprès du public.
Le zoologiste William Robin Thompson a d’ailleurs déclaré, dans l’introduction d’une édition centenaire de L’Origine des espèces :
On voit des scientifiques s’unir pour défendre une doctrine qu’ils sont incapables de définir scientifiquement et encore moins de prouver avec une rigueur scientifique, ils s’efforcent de préserver son crédit auprès du public par l’élimination de la critique et la mise à l’écart des problèmes. Cette situation-là est anormale et peu souhaitable pour la science.
W.R.THOMPSON INTRODUCTION DE THE ORIGIN OF SPECIES, EVERYMAN’S LIBRARY, 1956, P.12.
Conclusion du chapitre
Étant donné que la théorie de l’évolution ne peut pas être observée, comme nous l’avons vu précédemment, Richard Dawkins nous donne un exemple afin que l’on puisse mieux comprendre. Il dit que l’évolution est similaire à un procès au tribunal dans lequel personne n’aurait vu le meurtrier mais que malgré tout, il existe de nombreuses preuves. Mais alors depuis quand des procès sans défense existent-ils ?
Car il existe tout un lobby athée qui essaye de mettre sous silence toutes les critiques en faveur de la théorie de l’évolution. Wikipedia, les journaux scientifiques ainsi que les académies scientifiques sont contrôlés par ce lobby. Certains scientifiques et professeurs se font même licencier dans certains pays pour avoir oser remettre en doute la théorie ! Alors quel genre de procès cela est-il si à chaque fois que la défense essaye de parler, elle se fait censurer ?
Si les scientifiques ne sont pas autorisés à évaluer de façon critique tous les domaines de la science, mais forcés de se conformer à l’orthodoxie scientifique actuelle, n’est-ce pas là un mode complètement contraire à la nature même de la science ? Presque à chaque fois qu’une critique est faite, on fait croire que le motif est religieux. Cependant, parmi les dix points mentionnés dans ce chapitre, est-ce qu’un seul était de nature religieuse ?
Beaucoup de personnes se font aussi tromper par le nombre important de scientifiques qui adhèrent à cette théorie. Ils pensent que si autant de scientifiques y croient, alors elle ne peut pas être fausse. Car effectivement, s’il existe autant de preuves scientifiques contre cette théorie, pourquoi la plupart des scientifiques aujourd’hui ne la rejettent-ils pas ?
L’avocat américain Phillip Johnson, diplômé de l’université Harvard nous explique pourquoi :
Il existe deux raisons pour lesquelles il n’existe pas plus de scientifiques qui la rejettent. La première, c’est que s’ils le faisaient, ils perdraient tout leur prestige au sein de la communauté scientifique, ils ne recevraient plus de bourses de recherche, et s’ils ne sont pas professeurs titulaires, ils pourraient être virés. Il existe tout un système de contrôle de la pensée sur la théorie de l’évolution qui est très strict et qui peut impacter votre vie professionnelle, et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle un outsider se doit d’être celui qui remet en question cette théorie. Donc, ça, c’est la première raison, il existe un mécanisme d’application et même les scientifiques retraités ont peur de cela et vous le diront, parlez-en avec eux, vous verrez, je ne pense pas qu’ils seront surpris. La deuxième raison est idéologique. Le gros problème, c’est que si le darwinisme n’est pas vrai, alors la science du coup ne sait pas ce qui est vrai. Car si l’explication darwiniste au sein d’une même espèce n’est pas utilisée pour expliquer toute la Création, alors ils ne savent pas comment cela s’est passé. Et cela est intolérable. Tous les grands philosophes des sciences de l’ère moderne ont écrit que la science n’aime pas ne pas avoir de réponse, vous voyez. Ils préfèrent donc rester sur une explication inadéquate plutôt que de dire qu’ils ne savent pas, car s’ils ne savent pas, alors ils ne savent pas où commencer et donc ils ne peuvent pas proposer des expériences ainsi que des bourses de recherche, etc. Donc, ils restent avec une théorie fausse plutôt que sans aucune théorie, et c’est la situation dans laquelle nous sommes actuellement.
PHILLIP E. JOHNSON INTERVIEW PERSONNELLE : FOCUS ON DARWINISM.
En effet, la principale raison pour laquelle la plupart des scientifiques ne rejettent pas la théorie de l’évolution, c’est que s’ils le faisaient, ils risqueraient non seulement de ne plus recevoir de bourses de recherche, mais aussi d’être licenciés de leur poste et donc de perdre tout leur prestige au sein de la communauté scientifique.
De plus, il est dans leurs intérêts personnels que la théorie soit vraie car dans le cas contraire, ces scientifiques se retrouveraient au chômage, n’ayant plus aucune recherche à effectuer ! On comprend mieux pourquoi il existe en quelque sorte un acharnement à vouloir à tout prix essayer de prouver cette théorie en éliminant et en rabaissant les critiques.
Parmi les techniques de rabaissement des critiques, les évolutionnistes disent par exemple que les scientifiques qui critiquent l’évolution ne connaissent pas bien le sujet, insinuant que ce sont des scientifiques qui ne travaillent pas dans le domaine de l’évolution. Deux exemples, et pas des moindres, suffiront pour prouver le contraire.
Premier exemple avec Dean Kenyon, un professeur émérite de biologie et l’un des pionniers à avoir effectué des recherches sur l’origine de la vie d’après la théorie de l’évolution. Lors d’une interview, Dean Kenyon déclara :
Avant, j’étais un grand darwiniste, ou plutôt un néo-darwiniste comme on dit, j’étais entièrement convaincu que les vues de Darwin sur le développement des espèces étaient correctes et je soutenais aussi d’une manière générale les idées du biochimiste Oparine sur l’origine de la vie, qui d’ailleurs a été très influencé par les anciennes idées de Darwin. Donc, en résumé, je dirais que j’étais un néo-darwiniste convaincu et un évolutionniste qui soutient l’évolution chimique. Mais par la suite, sur un certain nombre d’années, à l’époque où je donnais des cours sur l’origine de la vie et la théorie de l’évolution ici à l’université de San Francisco, c’est devenu de plus en plus difficile pour moi de montrer à mes étudiants des exemples observables en faveur de l’évolution. J’avais du mal à trouver dans la littérature scientifique des séries de fossiles de formes transitionnelles qui auraient pu me servir pour enrichir mes cours et compléter les manuels scolaires. Je pense que cela fut l’une des principales raisons qui m’ont amené à questionner si réellement ce point de vue général sur les origines était correct.
DEAN KENYON INTERVIEW PERSONNELLE : FOCUS ON DARWINISM.
En 1969, Dean Kenyon coécrivit un livre intitulé Prédestination biochimique dans lequel il tenta d’expliquer comment la première cellule vivante serait apparue à partir de matière non vivante selon la théorie de l’évolution. Son livre fut perçu à l’époque comme la meilleure explication plausible concernant l’émergence par hasard de la première cellule vivante.
Mais par la suite, après avoir effectué d’autres recherches complémentaires sur le sujet, il commença à questionner ses propres théories et finit par conclure que l’origine de la vie ne pouvait pas être le résultat du simple hasard. Dans une interview, il explique cela en disant :
Ensuite, il y a eu ma propre recherche dans laquelle j’étais impliqué à propos de l’origine de la première cellule. Mais au fil du temps, j’ai commencé à prendre conscience des nombreux problèmes que cela présentait, comme la question de l’oxygène dans l’atmosphère primitive, la question de l’origine de l’information génétique, tout cela devenait de plus en plus problématique pour moi au point que j’ai pensé qu’il était temps de faire une évaluation critique. Ça doit remonter à environ 15 ans lorsque j’ai commencé à faire un effort en lisant toutes les critiques au sujet de la théorie de l’évolution. D’ailleurs, des étudiants m’avaient apporté un livre du docteur Wilder-Smith intitulé La création de la vie : une approche cybernétique de l’évolution dans lequel mon propre livre, coécrit avec Gary Steinman, Prédestination biochimique, était critiqué. J’ai alors pensé que je pouvais facilement réfuter cette réfutation de mon livre, et donc je me suis dit que je prendrais le temps pendant l’été de regarder ce livre qui avait l’air très intéressant. Mais à la fin de l’été, je me suis rendu compte que j’étais incapable de réfuter cette critique. Il y avait de nombreux faits argumentatifs que je n’avais pas anticipés et de nombreux points dont on n’avait pas parlé dans notre livre ont été soulevés par le docteur Wilder-Smith. Son livre était donc un challenge redoutable au sujet de mes anciens points de vue.
IBID.
Deuxième exemple avec Colin Patterson, membre de la Royal Society d’Angleterre (l’équivalent de l’Académie des sciences en France) et l’un des paléontologistes du musée d’Histoire naturelle de Londres. Après avoir soutenu la théorie de l’évolution durant des années, il finit par ne plus y croire vers la fin de sa vie. Lors d’une conférence dans un musée à New York, Patterson explique pourquoi :
L’une des raisons pour lesquelles j’ai commencé à avoir cette croyance anti-évolution, ou plutôt appelons-la “non-évolution”, fut l’année dernière lorsque j’ai eu cette révélation soudaine que ça faisait plus de 20 ans que je travaillais d’une certaine façon dans le domaine de l’évolution. Un matin, je me suis réveillé, et il a dû se passer quelque chose durant la nuit, car en me réveillant, j’ai été frappé de me rendre compte que ça faisait 20 ans que je travaillais dans ce domaine et qu’il n’y avait pas une seule chose que je connaissais. C’est certainement un choc de se rendre compte que quelqu’un pouvait s’être trompé à ce point pendant si longtemps. Donc, soit il y avait quelque chose qui n’allait pas avec moi, soit il y avait quelque chose qui n’allait pas avec la théorie de l’évolution. Naturellement, il n’y avait rien qui n’allait pas chez moi, donc, ces dernières semaines j’ai essayé de poser une question simple à différentes personnes et groupes de personnes. La question était : “Pouvez-vous me dire n’importe quoi sur l’évolution, ne serait-ce qu’une seule chose dont vous savez que c’est vrai ?” J’ai posé cette question à l’équipe de la section Géologie au musée d’Histoire naturelle, et la seule réponse que j’ai obtenue était du silence. J’ai ensuite posé cette question aux membres du séminaire de l’évolution morphologique à l’université de Chicago, un comité d’évolutionnistes très prestigieux, et idem, tout ce que j’ai obtenu était du silence. Néanmoins, par la suite, une personne m’a dit : “Oui, je sais une chose, cette théorie ne devrait pas être enseignée à l’école”.
COLIN PATTERSON LECTURE AU MUSÉUM AMÉRICAIN D’HISTOIRE NATURELLE, 5 NOVEMBRE 1981.
Autre technique de rabaissement de la critique, certains évolutionnistes prétendent que les scientifiques qui critiquent l’évolution ne sont pas de vrais scientifiques. Cela est faux, car il existe de nombreux grands scientifiques qui ont ouvertement exprimé d’une manière ou d’une autre leur désaccord avec la théorie de l’évolution.
Parmi certains pionniers de la science moderne, citons par exemple Louis Pasteur, Max Planck ou encore Wernher von Braun. Louis Pasteur est considéré comme l’un des pionniers de la microbiologie et ne pensait pas qu’une cellule vivante pouvait émerger spontanément par hasard. Max Planck est considéré comme l’un des pionniers de la physique quantique et ne pensait pas que la conscience était quelque chose de matériel. Wernher von Braun est considéré comme l’un des pionniers de l’astronautique et ne pensait pas que des petites modifications successives et accidentelles auraient pu créer l’œil ou le cerveau humain.
Parmi certains lauréats du prix Nobel, citons par exemple Richard Smalley, Wolfgang Pauli ou encore John Eccles. Richard Smalley reçut le prix Nobel de chimie en 1996 et pensait qu’il était impossible que la théorie de l’évolution explique l’origine de la vie. Wolfgang Pauli reçut le prix Nobel de physique en 1945 et pensait que les mutations génétiques et la sélection naturelle ne pouvaient pas expliquer la diversité des êtres vivants. Le neurologue John Eccles reçut le prix Nobel de médecine en 1963 et pensait que la théorie de l’évolution était incapable d’expliquer l’origine de la conscience. Selon lui, notre corps et nos capacités mentales provenaient nécessairement d’une création divine. Lors d’une lecture à l’université d’Édimbourg en Écosse, il déclara par exemple :
L’étonnant succès de la théorie de l’évolution l’a mise à l’abri, au cours des dernières années, de toute évaluation critique sérieuse. Cependant, elle échoue sur un point important. Elle n’est pas en mesure de rendre compte de l’existence de chacun d’entre nous comme être unique et conscient de lui-même.
JOHN C.ECCLES THE HUMAN MYSTERY, THE GIFFORD LECTURES, UNIVERSITÉ D’EDINBURGH.
D’une manière générale, aujourd’hui, beaucoup d’athées se réfugient derrière la théorie de l’évolution pour justifier leur croyance. Mais ne jetteraient-ils pas cette théorie à la poubelle s’ils la soumettaient au jugement de leur saine nature ?
Saviez-vous que L’écrivain allemand Wilhelm Bölsche rapporte dans l’un de ses livres que quasiment tous les scientifiques allemands ont considéré la théorie de Darwin comme une absurdité absolue lorsqu’ils en ont entendu parler pour la première fois ? Il ajoute même que le botaniste Jean-Louis Agassiz, le poète Emanuel Geibel, le zoologiste Wilhelm Keferstein et beaucoup d’autres ont tellement rigolé de la théorie de Darwin qu’ils en sont devenus tout rouges.
Saviez-vous par exemple que Darwin, dans la première édition de L’origine des espèces, déclara que les ours se sont transformés en baleine ? Est-ce que notre raison nous autorise à penser cela ? Saviez-vous qu’il déclara aussi qu’il n’y avait pas de différence essentielle entre l’intelligence de l’être humain et celle du singe ? Dans son livre The Descent of Man, il déclare :
Il n’y a pas de différence fondamentale entre l’Homme et les mammifères les plus développés concernant les facultés mentales.
CHARLES DARWIN THE DESCENT OF MAN, PARTIE.I, CHAPITRE.III, P.66.
Si cette déclaration vous choque, attendez de lire ce que pensent certains des plus éminents évolutionnistes à notre sujet :
Le biologiste Eric Pianka :
Les êtres humains ne sont pas mieux que les bactéries.
ERIC R.PIANKA ARTICLE : THE VANISHING BOOK OF LIFE ON EARTH.
Le généticien Charles Zuker :
Essentiellement, nous ne sommes rien qu’une grande mouche.
CHARLES S. ZUKER CITÉ DANS UN ARTICLE DE L’UCSD, 23 MARS 2000.
Le biochimiste Bruce Alberts, ancien président de l’Académie nationale des sciences aux États-Unis :
Nous avons fini par comprendre que les êtres humains sont plus comme des vers de terre que ce que nous n’avions jamais imaginé.
DR. BRUCE ALBERTS ANIMAL’S GENETIC PROGRAM DECODED IN A SCIENCE FIRST, THE NEW YORK TIMES.
Voici donc la triste réalité des conséquences de l’idéologie du darwinisme : réduire l’être humain à un animal dont la seule différence avec les autres animaux se situe au niveau de la génétique.
Saviez-vous qu’au début du XXe siècle, des évolutionnistes ont mis un homme originaire du Congo dans le zoo du Bronx à New York ? Surnommé Ota Benga, cet homme fut placé dans une cage avec les orangs-outans, car les évolutionnistes pensaient qu’il s’agissait d’un chaînon manquant vivant entre l’homme et le singe !
Phillips Verner Bradford, le petit-fils de l’explorateur Samuel Verner qui a ramené Ota Benga du Congo jusqu’aux États-Unis dit à ce sujet :
Croyez-le ou non, mais 40 000 personnes par jour venaient regarder cette exhibition et ils mettaient des ossements autour de sa cage pour faire croire qu’il était une sorte d’être primitif.
PHILLIPS VERNER BRADFORD INTERVIEW AVEC LA RÉALISATRICE MYA B.
Saviez-vous que la théorie de l’évolution favorise le racisme ? Presque tout le monde connaît le titre du livre de Darwin qui est “De l’origine des espèces”. Peu en revanche connaissent le sous-titre du livre qui est : “ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie”. En effet, la théorie de l’évolution implique que certaines races sont plus favorisées que d’autres, car elles auraient été plus aptes à survivre que d’autres et seraient donc plus évoluées que d’autres.
Les êtres humains ne seraient donc pas égaux biologiquement étant donné que certains seraient plus proches des chimpanzés que d’autres. Dans une lettre adressée à William Graham en 1881, Charles Darwin déclare :
En regardant le passé pas si lointain de monde, combien de nombres infinis de races inférieures ont été éliminés par les races les plus civilisées à travers le monde.
CHARLES DARWIN LETTRE ADRESSÉ À WILLIAM GRAHAM, 3 JUILLET 1881.
Le biologiste allemand Ernst Haeckel, le principal défenseur de la théorie de l’évolution du début du XXe siècle, divisa quant à lui l’espèce humaine en 12. Il dessina même un croquis montrant qu’un Africain est moins évolué qu’un Asiatique et qu’un Asiatique moins évolué qu’un Européen.
Saviez-vous que les implications de la théorie de l’évolution ont mené à l’holocauste de la Seconde Guerre mondiale ? Selon la théorie de l’évolution de Darwin, l’évolution des espèces se fait par le biais de la sélection naturelle (d’où le titre De l’origine des espèces par le moyen de la sélection naturelle.) Par conséquent, pour qu’une évolution puisse avoir lieu selon Darwin, il faut que la sélection naturelle opère. Autrement dit, les êtres vivants les plus faibles doivent disparaître pour laisser survivre uniquement les plus aptes, les plus forts.
Ce concept de sélection naturelle peut avoir des conséquences sociales et morales très dangereuses. Car si vous pensez qu’éliminer les plus faibles est nécessaire pour faire survivre et évoluer l’espèce humaine, alors cela peut vous amener à un génocide. D’ailleurs, Charles Darwin, lui-même, déclara dans l’un de ses livres :
Dans une période future, pas très lointaine comme des siècles, les races civilisées de l’homme vont presque certainement exterminer et remplacer les races sauvages à travers le monde.
CHARLES DARWIN THE DESCENT OF MAN, PARTIE.I, CHAPITRE.VI, P.156.
Eh bien, que s’est-il passé quelques décennies après cette déclaration ? Dans le film allemand de propagande nazie de 1937 intitulé Victimes du passé, la voix off du film dit à un moment :
Tous les êtres vivants faibles vont inévitablement périr dans la nature. Au cours des dernières décennies, l’humanité a péché affreusement contre la loi de la sélection naturelle. Nous avons, non seulement maintenu la vie qui ne mérite pas de vivre (en aidant les pauvres, soignant les malades et handicapés), mais nous l’avons même permis de se multiplier ! Les descendants de ces personnes malades ressemblent à cette personne ! (le film montre une personne handicapée)
VICTIMS OF THE PAST (OPFER DER VERGANGENHEIT) FILM DE PROPAGANDE NAZIE, 1937
L’historien Richard Weikart a écrit tout un livre à ce sujet intitulé De Darwin à Hitler dans lequel il démontre que l’idéologie du darwinisme a constitué la source des principales fondations du régime nazi.
Dans Mein Kampf par exemple, Hitler établit clairement un certain nombre d’idées évolutionnistes, notamment celles qui mettent l’accent sur la lutte de l’existence, la survie du plus apte et l’extermination du plus faible afin de produire une société meilleure. Il déclare par exemple que sa philosophie “ne croit en aucun cas en l’égalité des races” et est par conséquent obligée “de promouvoir la victoire de la meilleure race, la plus forte, et d’exiger la soumission de la pire et de la plus faible”. Dans le film documentaire contemporain Les enfants d’Hitler, on peut entendre clairement un discours d’Hitler dans lequel il dit :
Dans ce monde, les lois de la sélection naturelle s’appliquent. La nature a donné au plus fort et au plus sain le droit de vivre. Malheur donc à quiconque est faible et ne peut pas tenir sa position ! Il ne peut pas s’attendre à recevoir de la pitié provenant de quelqu’un.
HITLER’S CHILDREN ÉPISODE 4 : WAR, À PARTIR DE 12MIN30.
Les conséquences sociales désastreuses de l’idéologie de Darwin continuent encore de nos jours. En 1999, Lors de la fusillade de l’école Columbine aux États-Unis, l’un des meurtriers, Eric Harris, portait pendant l’attaque un t-shirt avec écrit dessus “Natural Selection” (Sélection naturelle)
Dans le rapport officiel de la fusillade de Columbine, on peut y lire le contenu du Blog d’Eric Harris, qui était en quelque sorte son journal intime. À un moment donné, Eric harris déclare :
Vous savez ce que j’aime ? la sélection naturelle ! c’est la meilleure chose qui ne soit jamais arrivée à la terre. Se débarrasser de tous les organismes stupides et faibles…mais c’est tout naturel !
ERIC HARRIS COLUMBINE REPORT : JC-001-010411.
La fusillade de Columbine est jusqu’à ce jour considérée comme la fusillade la plus meurtrière (survenue dans une école) de toute l’histoire des États-Unis.
En 2007, le lycéen Pekka Auvinen tua 9 personnes dans une école en Finlande. On découvrit par la suite que Pekka Auvinen se considérait comme étant un instrument de la sélection naturelle. Il déclara d’ailleurs :
Je vais, en tant que sélecteur naturel, éliminer toute personne que je vois inapte, faire honte à la race humaine et comme des échecs de la sélection naturelle.
PEKKA AUVINEN CITÉ PAR LE NEW YORK TIMES, STUDENT KILLS 8, AND HIMSELF, AT FINNISH HIGH SCHOOL, 8 NOVEMBRE 2007.
Bien entendu, nous ne disons pas que tous les darwinistes sont des nazis ou soutiennent les génocides. En revanche, si nous lisons les écrits des scientifiques allemands (Comme par exemple Gustav Jäger ou Heinrich Ernst Ziegler) entre la publication du livre de Darwin et l’holocauste de la Seconde Guerre mondiale, on s’aperçoit qu’ils s’appuyaient sur la théorie de l’évolution pour affirmer qu’une guerre afin d’exterminer les plus faibles était “une nécessité biologique”. Pas étonnant que Charles Darwin ait dit d’ailleurs :
Le soutien que je reçois de l’Allemagne est ma base principale pour espérer que nos points de vue finiront par l’emporter.
CHARLES DARWIN THE CORRESPONDENCE OF CHARLES DARWIN, VOLUME 16 : 1868.
En conclusion de ce chapitre, il est important de rappeler, pour être juste envers cette théorie, que la théorie de l’évolution semble être une théorie scientifique correcte pour expliquer des changements au sein d’une même espèce.
Par exemple, pour expliquer pourquoi le bec d’une espèce d’oiseaux a subi des changements avec le temps, les causes comme les mutations génétiques ainsi que la sélection naturelle semblent être une explication scientifique valide. En revanche, le problème survient lorsque l’on extrapole ces explications au sein d’une même espèce pour les appliquer afin d’expliquer qu’une espèce s’est transformée en une autre espèce.
Dans ce cas, n’est-il pas raisonnable, après tout ce que nous venons de voir, d’affirmer qu’il s’agit d’une idée triviale sans aucun fondement ?