La seule explication naturelle possible
Aujourd’hui en France, il est communément accepté que la théorie de l’évolution est un fait scientifique prouvé, et que seuls les ignorants la rejettent. Pourquoi ? Car la théorie de l’évolution est aujourd’hui la théorie dominante et officielle au sein de la science pour expliquer l’origine de la vie. Par conséquent, tous les manuels scolaires, les publications scientifiques ainsi que des programmes scientifiques télévisés sont rédigés par les partisans de la théorie.
Du coup, beaucoup de personnes pensent que cette théorie est un fait scientifique prouvé et que la remettre en question relève de l’ignorance ou de l’intégrisme religieux. Néanmoins, ce que la majeure partie de la population ne sait pas, c’est que si la théorie de l’évolution reste aujourd’hui la théorie officielle au sein de la science, ce n’est pas parce que les preuves scientifiques sont abondantes à son sujet ou bien parce qu’elle a été prouvée par des preuves logiques et cohérentes.
Au contraire, si cette théorie est acceptée de manière universelle au sein de la communauté scientifique, c’est simplement parce que la seule alternative pour expliquer l’origine de la vie est l’idée d’une création surnaturelle et que la science ne peut pas l’accepter. En effet, la science aujourd’hui, pour expliquer l’origine de la Création, accepte uniquement des hypothèses naturelles qui peuvent être testées et observées dans un laboratoire. Dans un manuel publié par l’Académie nationale des sciences américaine, on peut lire :
Parce que la science est limitée à expliquer le monde naturel au moyen de processus naturels, elle ne peut pas invoquer des causes surnaturelles dans ses explications.
TEACHING ABOUT EVOLUTION AND THE NATURE OF SCIENCE. 1998. P.124.
Une interprétation des données uniquement selon l’évolution
Les scientifiques sont donc contraints à interpréter les données d’une certaine façon et ne peuvent en aucun cas évoquer des causes surnaturelles pour expliquer l’origine de la Création. Donc, étant donné que la théorie de l’évolution est la seule explication naturelle possible concernant l’origine de la vie, alors toutes les données scientifiques vont nécessairement être interprétées suivant le scénario de l’évolution.
Prenons un exemple avec les similitudes physiques entre l’être humain et le singe. Étant donné que les scientifiques n’ont pas d’autre choix que d’interpréter ces similitudes en utilisant la théorie de l’évolution, ils interprètent ces ressemblances physiques en disant que nous descendons du singe. Néanmoins, il existe une autre interprétation tout aussi acceptable, voire même beaucoup plus logique selon certains, qui est de dire qu’il existe un créateur commun.
Prenons par exemple une Porsche 356 et le premier modèle de la voiture Coccinelle de Volkswagen. Elles ont toutes les deux un moteur à 4 cylindres, une suspension indépendante, deux portes, un coffre à l’avant, et beaucoup d’autres similitudes. Alors, pourquoi ces deux voitures ont-elles tant de similitudes ? Parce qu’elles avaient le même créateur, qui était l’ingénieur automobile Ferdinand Porsche.
Alors, si un constructeur automobile utilise couramment les mêmes parties dans des voitures différentes, pourquoi être surpris si le créateur de la vie a utilisé la même biochimie et les mêmes structures dans de nombreuses créatures différentes ? Donc, lorsque l’on voit des similitudes entre les êtres vivants, et notamment entre l’homme et le singe, pourquoi cela impliquerait-il forcément une descendance commune et pas un créateur commun ?
La réponse encore une fois est simplement que les scientifiques sont contraints d’interpréter les données scientifiques selon la théorie de l’évolution. Du coup, les données scientifiques vont nécessairement toujours prouver d’une façon ou d’une autre la théorie de l’évolution, raison de plus pour laquelle beaucoup de gens pensent que cette théorie a été scientifiquement prouvée.
Les données scientifiques ne réfutent donc pas l’hypothèse d’un créateur, mais c’est uniquement l’interprétation que l’on fait de ces données scientifiques. Et si une création divine n’est jamais mentionnée comme explication possible de l’origine de la vie, c’est simplement parce qu’elle n’est pas naturelle et non pas parce qu’elle est fausse. Le scientifique Scott Todd confirme cela dans l’un des plus prestigieux magazines scientifiques :
Même si toutes les données pointent vers un designer intelligent, une telle hypothèse est exclue de la science, car elle n’est pas naturelle.
SCOTT TODD NATURE, 30 SEPTEMBRE 1999.
L’hypothèse d’une création divine est donc automatiquement exclut de la science, même s’il s’agit de la meilleure explication, tout simplement, car cette hypothèse n’est pas naturelle. C’est malheureux à dire, mais la science, de nos jours, pour expliquer l’origine de la vie, cesse donc d’être à la recherche de la vérité, car elle est devenue esclave de la doctrine du naturalisme et du matérialisme.
Un pacte avec l’athéisme
La science a conclu un pacte avec l’athéisme. Le physicien Erwin Schrödinger, l’un des pionniers de la physique quantique, et Lauréat du prix Nobel de physique, confirme cela lorsqu’il dit :
Je vais très brièvement mentionner ici l’athéisme notoire de la science. Les théistes lui reprochent encore et encore injustement. (Injustement car Erwin Schrödinger était d’avis qu’on ne pouvait pas reprocher à la science de ne pas prendre Dieu en considération étant donné qu’elle a été franche à ce sujet en annonçant ouvertement son pacte avec l’athéisme). Car en effet, un Dieu personnel (qui possède des Noms et des Attributs) ne peut pas être prise en compte dans une image du monde (celle de la science d’aujourd’hui) qui devient accessible seulement au prix d’exclure dès le départ tout ce qui est personnel.
ERWIN SCHRÖDINGER RAPPORTÉ PAR WALTER MOORE DANS ‘THE ATHEISM OF NATURAL SCIENCE, SCHRÖDINGER : LIFE AND THOUGHT’.
Par conséquent, étant donné que l’hypothèse d’une création divine est exclue dès le départ, ne soyez pas étonnés si toutes les preuves scientifiques pointent vers la théorie de l’évolution, même si cela va à l’encontre de notre raison et notre bon sens.
Le biologiste et évolutionniste Richard Lewontin, a eu le courage d’avouer ce fait lorsqu’il a dit :
Notre volonté d’accepter les affirmations scientifiques qui contredisent le bon sens est la clé de la compréhension de la véritable lutte entre la science et le surnaturel. Nous prenons ce côté de la science, en dépit de l’absurdité de brevet de certaines de ses constructions, en dépit de son manquement à remplir ses promesses extravagantes de la santé et de la vie, en dépit de la tolérance de la communauté scientifique pour des histoires sans fondement, car nous avons un engagement préalable, un engagement au matérialisme.
RICHARD C.LEWONTIN. BILLIONS AND BILLIONS OF DEMONS. THE NY REVIEW OF BOOKS, 9 JANVIER 1997.
Richard Lewontin continue ensuite en disant “En outre, le matérialisme est absolu, car nous ne pouvons pas tolérer un pied divin à la porte”, signifiant qu’aucun signe de l’existence d’un créateur ne peut être toléré. Ce penchant matérialiste dès le départ est très souvent basé sur la propre foi de ces scientifiques, et non sur les preuves. Le biochimiste et écrivain russe Isaac Asimov a eu l’honnêteté de l’admettre :
J’ai moi-même une foi et une croyance. Je crois que l’univers est compréhensible dans les limites de la loi naturelle et que le cerveau humain peut découvrir ces lois naturelles et ainsi comprendre l’univers. Je crois que rien au-delà de ces lois naturelles n’est nécessaire. Je n’ai en revanche aucune preuve de cela. C’est tout simplement ma foi et ce que je crois.
ISAAC ASIMOV. COUNTING THE EONS, P. 10.
L’écrivain des sciences Boyce Rensberger confirme aussi ce fait en révélant que les scientifiques commencent d’abord à émettre des théories basées sur leur foi initiale et non sur les preuves scientifiques :
À ce stade, il faut révéler un peu d’informations sur la façon dont les scientifiques travaillent de l’intérieur, ce que les manuels ne vous disent pas habituellement. La réalité est que les scientifiques ne sont pas vraiment aussi objectifs et impartiaux dans leur travail comme ils voudraient que vous le pensiez. La plupart des scientifiques obtiennent leurs idées sur la façon dont le monde fonctionne d’abord par des intuitions et des suppositions improbables et non par des processus logiques et rigoureux. En tant qu’individus, ils sont souvent amenés à croire que quelque chose est vrai bien avant qu’ils aient assemblé les preuves qui permettant de convaincre quelqu’un d’autre que cela est vrai. Motivé par la foi en ses propres idées et en un désir d’être accepté par ses pairs, un scientifique va travailler pendant des années en sachant dans son cœur que sa théorie est correcte, et va ensuite élaborer de nombreuses expériences tout en espérant que les résultats supporteront son point de vue.
BOYCE RENSBERGER. HOW THE WORLD WORKS, P. 17-18.
Une exclusion injustifiée
En résumé, si la théorie de l’évolution reste aujourd’hui la théorie officielle au sein de la science, c’est uniquement parce que c’est la seule explication naturelle possible concernant l’origine de la vie et non pas parce qu’elle a été prouvée scientifiquement.
En réponse à tout ceci, les athées, d’une manière générale, prétendent que si l’hypothèse d’une création divine est exclue de la science, c’est simplement car elle n’est pas considérée comme “scientifique” étant donné qu’on ne pourra jamais l’observer. Le paradoxe dans cet argument est qu’ils acceptent en revanche la théorie de l’évolution comme “scientifique” et comme explication possible de l’origine de la vie, alors que celle-ci non plus ne peut pas être observée étant donné qu’elle a eu lieu dans le passé.
Lorsque l’on demanda par exemple à Richard Dawkins, l’un des plus grands partisans de la théorie de l’évolution, si l’évolution était une théorie ou un fait, il répondit :
L’évolution a été observée. C’est juste qu’elle n’a pas été observée pendant qu’elle a eu lieu.
RICHARD DAWKINS. NOW. PBS, 3 DÉCEMBRE 2004.
Alors si l’évolution n’a pas été observée pendant qu’elle a eu lieu, pourquoi Richard Dawkins dit-il qu’elle a été observée ? Tout simplement car ils estiment qu’il existe des preuves autour de nous qui suffisent pour dire que l’évolution a été observée. Mais alors ne pouvons-nous pas dire la même chose avec une création divine ? Le biologiste John Ray, considéré comme le pionnier de la biologie et de l’histoire naturelle moderne disait d’ailleurs :
Il n’y a pas d’argument plus grand, du moins plus palpable et convaincant au sujet de l’existence d’une divinité, que l’art admirable et la Sagesse qui se manifeste dans la fabrication et la constitution, l’ordre et la disposition ainsi que dans les fins et utilisations de toutes les parties et les membres de cette structure majestueuse comprenant le ciel et la terre.
JOHN RAY THE WISDOM OF GOD MANIFESTED IN THE WORKS OF THE CREATION, P.30.
Que cela soit la théorie de l’évolution ou une création, ces deux hypothèses peuvent donc être observées indirectement et non directement. Alors, pourquoi exclure de la science l’une et pas l’autre ? On rapporte d’ailleurs que l’ingénieur allemand Vernher von Braun, considéré comme l’un des pionniers de l’astronautique, aurait envoyé une lettre en 1972 au ministère de l’Éducation de l’État de Californie dans laquelle figure la déclaration suivante :
Être contraint à croire seulement une seule conclusion, que tout l’univers est apparu par chance, serait en contradiction avec l’objectivité de la science elle-même.
VERNHER VON BRAUN LETTRE AU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION DE L’ÉTAT DE CALIFORNIE, 4 SEPTEMBRE 1972.
De même, n’est-ce pas la plus grossière des erreurs que de prétendre que seul existe ce qui peut être vu ou testé dans un laboratoire ? Car lorsque vous voyez les pas d’un animal dans le désert par exemple, avez-vous nécessairement besoin de voir l’animal pour croire qu’il existe ? Donc, de la même manière, s’il existe des signes dans la nature pointant vers l’existence d’un Créateur, pourquoi aurions-nous nécessairement besoin de le voir pour reconnaître son existence ?
Du fait de cette limitation aux causes uniquement naturelles, beaucoup de personnes ont tendance à penser qu’un Dieu n’est pas nécessaire, car la science donne l’impression que tout peut s’expliquer naturellement. Lorsqu’on demande à ces personnes comment la vie est apparue, elles répondent par exemple : “Il y a eu tel et tel phénomène naturel et la vie est ensuite apparue”, insinuant ainsi qu’une intervention divine n’a pas été impliquée.
Premièrement : c’est une erreur de penser que la science a tout expliqué naturellement. Concernant l’origine de la vie par exemple, la science n’a à ce jour aucune explication naturelle. Le professeur de biologie à l’université d’Harvard, Andrew Knoll, déclara il y a quelques années dans une interview :
Nous ne savons pas vraiment comment la vie est apparue sur cette planète.
ANDREW KNOLL. HOW DID LIFE BEGIN ? PBS NOVA INTERVIEW.
Deuxièmement : toutes ces explications naturelles, lorsqu’elles sont vraies, ne rentrent pas en conflit avec l’existence d’un Créateur pour deux raisons principales :
1] Toutes ces explications naturelles, quand elles s’avèrent être vraies, sont uniquement les causes qui décrivent comment les choses fonctionnent. Par exemple, lorsque Newton a découvert la gravité, il ne s’est pas dit : “Je sais maintenant comment les choses fonctionnent donc je n’ai pas besoin de Dieu”. Au contraire, Newton réalisa plutôt que la gravité était simplement la cause que Dieu utilisait afin de maintenir les planètes en orbite.
Si vous découvriez par exemple comment fonctionne un moteur d’avion, allez-vous ensuite renier l’inventeur et le créateur du moteur d’avion ? Ou allez-vous dire que toutes ses explications naturelles sont simplement les causes qu’a mis en place Frank Whittle, le créateur du moteur d’avion ? Donc de même, n’est-ce pas irrationnel de renier l’existence d’un créateur sous prétexte que l’on connaît toutes les explications naturelles ? (mais encore faudrait-il toutes les connaître…)
2] Toutes ces explications naturelles qui décrivent comment l’univers et ce qu’il contient fonctionnent, quand elles s’avèrent être vraies, sont tellement extraordinaires et merveilleuses, qu’elles conduisent en réalité à la conclusion rationnelle qu’il existe un Dieu.
La science mène vers Dieu
Plus l’on médite sur la création qui nous entoure, plus l’on découvre comment le monde naturel fonctionne, plus la science progresse, et plus l’existence d’un Dieu devient manifeste. Et pour preuve, la plupart des pionniers des sciences naturelles comme Isaac Newton, Louis Pasteur et Robert Boyle, étaient de cet avis. (D’ailleurs, limiter la science à des explications uniquement naturelles n’était certainement pas leur conception de la science.)
Citons ci-dessous quelques citations à ce sujet d’autres pionniers de la science moderne :
William Thomson Kelvin, considéré comme le fondateur de la thermodynamique :
N’ayez pas peur d’êtres des penseurs livres. Si vous réfléchissez suffisamment, vous serez contraint par la science de croire en Dieu…
WILLIAM THOMSON KELVIN LECTURE À UNIVERSITY COLLEGE LONDON, MAI 1903.
Werner Heisenberg, considéré comme le fondateur d’une des branches de la physique moderne (la mécanique quantique) :
La première gorgée du verre de sciences naturelles va vous transformer en un athée, mais au fond du verre, c’est Dieu qui vous attend.
WERNER HEISENBERG RAPPORTÉ PAR LE PHYSICIEN ANTON ZEILINGER DANS L’ARTICLE ‘DER ERSTE TRUNK MACHT ATHEISTISCH’, KURIER, 5 DÉCEMBRE 2011.
Joseph John Thomson, considéré comme l’un des pionniers de la physique quantique pour avoir découvert l’électron :
Loin devant nous se trouvent des pics encore plus élevés, ce qui donnera à ceux qui les montent des perspectives encore plus larges, qui leur permettra d’approfondir le sentiment et la vérité qui se cache derrière tous les progrès de la science, c’est-à-dire : “La création de Dieu est vraiment extraordinaire”.
J.J. THOMSON THE BRITISH ASSOCIATION AT WINNIPEG, NATURE, VOL.81, 26 AOÛT 1909, P.257.
On voit donc bien à travers ces différents points de vue, émanant de quelques-uns des plus grands scientifiques de tous les temps, que l’étude des sciences naturelles conduit à la conclusion qu’il existe un Créateur. Et si cela n’était pas le cas, comment expliquer alors que tous ces grands scientifiques, qui ont consacré leur vie à l’étude des sciences naturelles, sont arrivés à cette même conclusion ? Et comment cela pourrait-il en être autrement ? Car à chaque nouvelle découverte scientifique, l’homme n’est-il pas émerveillé par la complexité, l’agencement parfait et la beauté de ce qu’il découvre ?
En revanche, de nos jours, influencés par leur croyance matérialiste et une science esclave du naturalisme, certains scientifiques se réfugient derrière des conjectures scientifiques afin de pouvoir écarter l’existence d’un créateur, malgré l’évidence et le bon sens. La vérité qu’il faut avoir le courage de dire est que, derrière ce genre d’attitude, peut se cacher un sentiment d’orgueil. Le médecin français Maurice Bucaille est l’un de ceux à avoir eu le courage de dire ouvertement cette vérité :
Plus on avance dans la possession du savoir, tout particulièrement pour ce qui concerne l’infiniment petit, plus éloquents sont les arguments en faveur de l’existence d’un créateur. Mais, au lieu d’être, devant de tels faits, rempli d’humilité, c’est d’orgueil que l’homme se gonfle. Il se croit autorisé à bafouer toute idée de Dieu comme il vilipende tout ce qu’il trouve sur son chemin si cela constitue un obstacle à son plaisir et à son appétit de jouissance. Telle est la société matérialiste en pleine expansion actuellement en Occident.
MAURICE BUCAILLE LA BIBLE, LE CORAN ET LA SCIENCE, PAGE 214
Le philosophe anglais Antony Flew, qui a passé plus de 50 ans de sa vie à défendre l’athéisme, est lui aussi arrivé à la conclusion que les sciences naturelles mènent à la conclusion rationnelle qu’il existe un créateur. Dans son dernier livre, il déclare à ce sujet :
Pourquoi crois-je désormais en Dieu alors que j’ai milité en faveur de l’athéisme pendant plus d’un demi-siècle ? la réponse en résumé est : Cela est dû à la vision du monde, tel que je la vois, qui a émergé de la science moderne.
ANTONY FLEW THERE IS A GOD, P.88.
L’observation du monde qui nous entoure conduit donc bien à la conclusion raisonnable que la création ne peut pas être le fruit du hasard. Combien de fois par exemple avez-vous déjà entendu des personnes qui se disent ne pas croire en Dieu dire que la vie est quand même extraordinaire ? Dès qu’elles regardent un documentaire sur la nature, elles vous décrivent le monde comme “spectaculaire”, “merveilleux”ou encore “incroyable” et pourtant, ces personnes sont toujours enclines au doute…
Malgré cette réalité, les plus grandes institutions et journaux scientifiques ont de nos jours adhéré à cet engagement préalable envers le matérialisme, excluant ainsi toute idée d’un créateur, même s’il s’agit de la meilleure explication. Concernant l’origine de la vie, les explications scientifiques ne sont donc plus objectives, car les données scientifiques doivent être interprétées en se conformant à l’athéisme. Voici la triste réalité : un Dieu personnel est automatiquement exclu d’office.
Après tout, diront certains, cela n’est pas surprenant. Antony Flew rapport qu’Erwin Schrödinger disait d’ailleurs :
La science (de nos jours) est, très souvent, considérée comme étant athée. Après tout ce que nous avons dit ce n’est pas étonnant. Car si son image du monde ne contient même pas la beauté, la joie, la tristesse, et si la personnalité est exclue par un accord préalable, comment pourrait-elle contenir l’idée la plus sublime qui se présente à l’esprit humain ? (Erwin Schrödinger parle ici bien entendu de Dieu).
ERWIN SCHRÖDINGER RAPPORTÉ PAR ANTONY FLEW, THERE IS A GOD, P.105